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France Télévisions : les questions de financement subsistent

11 Janvier 2010
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Il y deux ans, Nicolas Sarkozy énoncé ses projets pour les chaînes publiques : fin de la publicité et des programmations plus culturelles. Aujourd’hui, le bilan est mitigé. Avec l’arrêt de la publicité, France 2 a pu prendre plus de risque en termes de programmation. Pour le moment, le public répond présent. Néanmoins, les problèmes de financement du groupe n’ont toujours pas trouvé réponse.



Article publié pour la première fois le 13/01/2008.

France Télévisions : les questions de financement subsistent
Lors de sa conférence de presse du mardi 8 janvier 2008, Nicolas Sarkozy a appelé à une séparation claire des modèles économiques des chaînes publiques et privées. Pour cela, il faut, selon lui, envisager « la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques ». Cette mesure leur permettrait de mieux se positionner dans l’audiovisuel français. Pour Marc Benamou, conseillé média de Nicolas Sarkozy, ce manque de stratégie les oblige à « avoir l’image d’Arte et l’audience de TF1 ». Stratégie qui ne leur réussit pas puisque les investissements publicitaires bruts sont en baisse de 6,4% pour France 2 et de 4% pour France 3 entre 2006 et 2007.

Cependant cette mesure a un coût : 800 millions d’euros, soit 40% du budget de la télévision publique. Comment alors financer ce changement ? Selon Sarkozy, « les chaînes publiques pourraient être financées par une taxe sur les recettes publicitaires accrues des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d’affaire de nouveaux moyens de communication, comme l’accès à Internet ou la téléphonie mobile ».

Une aubaine pour TF1

France Télévisions : les questions de financement subsistent
Cette annonce est avant tout une aubaine pour les chaînes privées qui récolteront jusqu’à 30 à 50 % des 800 millions d’euros. TF1 et M6 devraient en être les principaux bénéficiaires. Le jour même, l’action M6 a progressé de 4,3% tandis que celle de TF1 a augmenté de près de 9%.

Les ministères des Finances et de la Communication doivent mettre en musique ce projet avant la loi des finances rectificatives de l’été 2008, date à laquelle ce projet devrait prendre forme. Les secteurs de la téléphonie et d’Internet pourraient être taxés à hauteur de 1% de leur chiffre d’affaire. Cette nouvelle taxe permettrait de récolter près de 300 millions d’euros. La taxe de 5,5% sur les recettes des chaînes privées pourrait être doublée. Mais il n’est pas dit que cela suffisse. D’autres possibilités seront sûrement à envisager.



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