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​Le stress, un poison pour les services financiers

30 Janvier 2018
Antoine Balduino
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3 DAF sur 4 envisagent une amplification du stress de leurs collaborateurs dans leur service au cours des 2 prochaines années



Partout dans le monde, les niveaux de stress s’intensifient. L’étude menée par le cabinet international de recrutement spécialisé Robert Half auprès de directeurs administratifs et financiers (DAF) révèle qu’ils sont 3 sur 4 à envisager une amplification du stress de leurs collaborateurs dans leur service au cours des 2 prochaines années. En France, ils sont 71 % à partager ces craintes.

Exigences de résultats

​Le stress, un poison pour les services financiers
Parce que la fonction financière est soumise en premier lieu aux exigences de résultats, il n’est pas surprenant qu’on y ressente des niveaux de stress et de pression intenses. Globalement, l’étude Robert Half a mis en lumière 4 raisons qui entraînent irrémédiablement une aggravation du stress :
  • augmentation des attentes de l’entreprise à 42 % ;
  • réduction des délais 40 % ;
  • manque de collaborateurs à 39 % ;
  • augmentation des charges de travail à 35 %.
 
Ces mutations ont un impact encore plus fort dans les directions financières. En effet, leur rôle est d’accompagner les prises de décision stratégiques de l’entreprise tout en gérant les activités financières telles que les prévisions, les budgets, la comptabilité.

​Conseils pour s’épanouir dans la finance

La plupart des entreprises ont déjà mis en place des initiatives pour supporter les salariés lors des périodes les plus stressantes. Il est intéressant de voir que ces décisions varient selon les pays et leurs cultures. Ainsi, 39 % des entreprises françaises favorisent des horaires de travail flexibles et la possibilité de pratiquer le télétravail. Aux Pays-Bas, les entreprises ont opté à 51 % pour le recrutement d’intérimaires pour alléger les charges de travail. Les Anglais, quant à eux, ont mis en place des programmes de bien-être pour répondre à ces problématiques (44 %).
 
Si les niveaux de stress varient indéniablement d’une entreprise à l’autre, tout comme il existe plusieurs manières d’y répondre, voici 3 points essentiels à ne pas négliger. Repenser les pratiques de travail - Ainsi, certaines entreprises changent l’aménagement de leurs bureaux. Inclure des espaces de relaxation, du matériel de qualité, des en-cas healthy, peuvent participer à créer un bon environnement de travail.
 
D’autres encouragent des modes de travail plus souples, par exemple des horaires flexibles ou du télétravail, pour permettre aux collaborateurs d’accéder à un meilleur équilibre de vie. Bien sûr, ces solutions ne s’adaptent pas à toutes les fonctions, mais ceux qui peuvent en bénéficier démontrent souvent un meilleur niveau de satisfaction, de productivité, de motivation.

Prévenir les crises

La plupart des entreprises cherchent également à répondre à la pénurie de certaines compétences et au manque de collaborateurs dans certaines équipes. Le recrutement de profils de haut niveau ou aux compétences éprouvées, en management de transition ou en intérim sont d’excellentes solutions pour combler les faiblesses des équipes en place. Cette méthode sera d’autant plus efficace si elle peut être prévue en amont des périodes les plus intenses, pour lisser la charge de travail.
 
Une communication ouverte et apaisée - Pour la plupart des salariés, pouvoir parler librement du stress avec ses managers est important. Ainsi, une des grandes tendances du management actuel est d’encourager les salariés à partager leur ressenti avec le top management quant aux pratiques en cours.Enfin, organiser des activités sociales hors cadre pour les salariés, permet également de créer une bonne ambiance de travail, renforce l’esprit d’équipe, la solidarité propre à réduire le stress.
 
« Parce que les enjeux de productivité et d’efficacité sont primordiaux dans les fonctions financières, il est recommandé aux DAF de veiller à gérer les pics de stress », déclare Gaëlle Marre, Director Robert Half & OfficeTeam. Avant de poursuivre : « Cette amplification prévue du stress est alarmante lorsqu’il est question d’assurer la pérennité des services. Il est donc vivement conseillé aux responsables des départements financiers d’envisager des mesures, comme l’appel à des intérimaires, la flexibilité ou davantage de communication, afin de soutenir les équipes. »


Tags : Finance, RH, Stress

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