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La gestion du stress par les directeurs financiers

27 Mars 2015
Rémi Lepage
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BlackLine, le leader du marché des logiciels d'automatisation et d'optimisation du contrôle financier, dévoile aujourd'hui les résultats d'une étude menée avec OpinionWay sur la gestion du stress par les directeurs administratifs et financiers. 68 % des CFO jugent leur charge de travail plus élevée qu'il y a cinq ans.



Depuis 2008, les directeurs financiers ont dû développer des compétences accrues (gestion de trésorerie, recherche de financement, communication, gestion du risque, etc.). Leur fonction a évolué de façon considérable depuis la crise financière et leur rôle est devenu beaucoup plus stratégique. Entre la pression managériale, la remise à plat de la stratégie, le respect des objectifs et l'environnement économique de plus en plus défavorable, certaines périodes sont très délicates à aborder, notamment quand arrive la saison des clôtures de compte (mensuelle et annuelle). La fonction finance de l'entreprise est soumise à un stress permanent et élevé. Cette étude dévoile la réalité de l'évolution de ce stress et quelles sont les sources et solutions à celui-ci pour cette fonction de plus en plus pressurisée.

Près de 7 directeurs financiers sur 10 estiment leur charge de travail plus élevée qu'il y a seulement cinq ans

68% des CFO interrogés estiment leur charge de travail plus lourde qu'il y a cinq ans. 21% la décrivent même comme "beaucoup plus lourde". Un sentiment d'alourdissement de la charge de travail particulièrement vrai pour les directeurs financiers du secteur du commerce (77%) et ceux des entreprises de plus de 250 personnes (70%) du panel. 50% des directeurs financiers interrogés n'hésitent d'ailleurs pas à se dire stressés au travail, un chiffre qui monte à 54% au sein des CFO de province sondés pour cette étude.

Quand on les interroge sur les sources de ce stress principales, l'évolution des normes et des réglementations arrive en premier (46%) devant le respect des échéances (29%), le besoin de répondre aux attentes de toutes les parties prenantes de l'entreprise (28%) et la multiplication des données à traiter (21%). Le respect des objectifs (20%), la nécéssite de gérer différents services informatiques (18%) et la clôture annuelle ou trimestrielle (12%) représentent également des sources de significatives selon l'échantillon interrogé. Parmi les situations stressantes vécues au travail, le fait d'être interrompu en permanence est de loin celle la plus souvent citée par les directeurs financiers (87%). Une situation particulièrement mentionnée par les CFO d'entreprises du plus de 250 personnes : 94% avouent être victimes de ce problème.

La difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle est pour 59% des CFO l'une des situations stressantes les plus souvent citées (un chiffre qui monte à 71% chez les directeurs financiers de sociétés de plus de 250 employés) tout comme la rencontre avec des clients agressifs (57%) ou la réception d'ordres/consignes contradictoires (53%). Quand on les interroge sur les conséquences de ce stress vécu au travail, 70% des directeurs financiers déclarent se sentir tendues à cause de leur travail, 51% se disent découragés, 44% sont conscients de transmettre leur stress à leur collègue et 25% ont pensé à quitter leur poste à cause du stress. 5% n'hésitent à dire qu'ils prennent des médicaments pour pouvoir faire leur travail !

Les outils technologiques, une aide précieuse mais qui ne tient pas encore toutes ses promesses

Afin de réduire ce stress, les outils technologiques (logiciels, applications, systèmes informatiques...) apparaîssent comme l'une des solutions les plus plébiscitées par les CFO interrogés. en effet, 96% d'entre eux estiment qu'ils leur sont utiles pour les aider à mieux travailler. Les directeurs financiers les jugent particulièrement utiles car ils leur permettent de gérer de très gros volumes de données (87%), qu'ils leur permettent d'automatiser des tâches (83%), qu'ils facilitent l'échange d'informations entre collaborateurs (67%) et qu'ils réduisent les risques d'erreur (64%). Toutefois, si l'on en croît les chiffres publiés par Deloitte, 41% des directions financières estiment ne pas avoir atteint encore leurs objectifs en termes d'automatisation des traitements, 31% en termes de standardisation technologique et 28% au niveau du temps d'implémentation des outils technologiques. ​

"Les directeurs financiers occupent une position extrêmement difficile et stratégique au sein des entreprises et il est logique de voir que leur dégré de stress et leur charge de travail ne fait qu'augmenter. Pour cela, les outils technologiqus sont effectivement une solution même si ils ne tiennent pas encore toutes les promesses en termes d'automatisation des tâches, de temps d'implémentation ou de standardisation. Un constat qui nous ravit chez BlackLine puisque justement sur ces points que notre solution a déjà séduit plus de 1000 grandes entreprises à travers le monde" commente Frédéric Huby, Sales Director France de BlackLine.



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