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En 2009, la dépense intérieure d’éducation (DIE) a progressé de 1,3 % à 132,1 milliards d’euros, soit près 8 000 euros par élève ou étudiant. Cela représente 6,9 % du Produit intérieur brut (PIB), contre 6,7 % en 2008. Ce montant fait de la France l’un des pays dépensant le plus dans l’éducation. La moyenne des pays membres de l’OCDE se situe à 5,7 % du PIB. Malheureusement, les résultats sont parfois inférieurs à d’autres pays qui dépensent moins. Un moyen pour le gouvernement de justifier sa politique de restriction budgétaire et de suppressions de postes.
Le secondaire préféré au primaire
En 2009, un élève de primaire coûtait 5 690 euros, un collégien 8 020 euros, un lycéen 11 400 euros, un étudiant 10 220 et un élève de classe préparatoire 14 850 euros. Le coût théorique d’une scolarité de 18 ans (de la maternelle à bac +3) est évalué à 141 900 euros.
La France consacre 30 % de son DIE aux 6,65 millions d’élèves du primaire et 42 % aux 5,3 millions du secondaire. Une différence qui s’explique surtout par la différence de salaire entre les instituteurs et les professeurs. Néanmoins, elle souligne le fait que durant longtemps le primaire a été délaissé. Une situation qui devrait évoluer. L’objectif de la maitrise des avoirs fondamentaux en primaire devrait mobiliser des moyens supplémentaires.
La France consacre 30 % de son DIE aux 6,65 millions d’élèves du primaire et 42 % aux 5,3 millions du secondaire. Une différence qui s’explique surtout par la différence de salaire entre les instituteurs et les professeurs. Néanmoins, elle souligne le fait que durant longtemps le primaire a été délaissé. Une situation qui devrait évoluer. L’objectif de la maitrise des avoirs fondamentaux en primaire devrait mobiliser des moyens supplémentaires.