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"On entend à présent parler de restructuration douce. C’est une formule magique, excessivement floue et susceptible de déstabiliser les marchés. Comme si le fait qu'un pays développé puisse ne pas rembourser ses dettes ne constituait pas un élément dévastateur pour la stabilité financière dans son ensemble.
(…) Je suis opposé à toute restructuration douce parce que je ne comprends pas ce que cela veut dire. Personne ne sait ce que cela veut dire. Une restructuration de la dette balaiera tout ou partie du capital des banques grecques, donc c'est une recette pour aller à la catastrophe", a déclaré Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la Banque centrale européenne.
(…) Je suis opposé à toute restructuration douce parce que je ne comprends pas ce que cela veut dire. Personne ne sait ce que cela veut dire. Une restructuration de la dette balaiera tout ou partie du capital des banques grecques, donc c'est une recette pour aller à la catastrophe", a déclaré Lorenzo Bini Smaghi, membre du directoire de la Banque centrale européenne.
Une Europe divisée
Des propos qui illustrent les discordes au sein de l’Europe, puisque c’est Jean-Claude Juncker, chef de file des ministres des Finances de la zone euro qui avait proposé cette solution :"Si la Grèce fait des efforts, nous devrons voir alors s'il est possible d'avoir une restructuration douce de la dette grecque". Les réactions ne se seront donc pas fait attendre.
Quant au Fonds monétaire international (FMI), il est sorti de son silence via son chef de mission Poul Thomsen qui a mis en garde la Grèce avec des menaces à moitié voilées : "Le programme ne restera pas sur les rails si les réformes structurelles ne sont pas fermement dynamisées ces prochains mois". La Grèce est prévenue que les instances internationales ne lui faciliteront pas la tâche.
Quant au Fonds monétaire international (FMI), il est sorti de son silence via son chef de mission Poul Thomsen qui a mis en garde la Grèce avec des menaces à moitié voilées : "Le programme ne restera pas sur les rails si les réformes structurelles ne sont pas fermement dynamisées ces prochains mois". La Grèce est prévenue que les instances internationales ne lui faciliteront pas la tâche.