Autres articles
-
81 % des entreprises augmentent leur budget IA
-
En hausse de 9,2%, l’absentéisme des salariés français du secteur privé poursuit sa dégradation
-
44 % des entrepreneurs renoncent aux congés d’été
-
90 % des Français se disent inquiets face à l'inflation
-
87 % des Français ne souhaitent pas piocher dans leur épargne pour financer leurs vacances
Selon les nouvelles prévisions économiques de la Commission européenne, le produit intérieur brut de la zone euro baissera de 0,4 % cette année, contre -0,3 % jusqu'ici. Et la France ne fait malheureusement pas exception. En France le PIB baissera de 0,1 %. Bien loin des chiffres de croissance annonçait par le gouvernement. Après l'OCDE et le FMI , c’est donc au tour de la Commission européenne d’annoncer l'entrée en récession de la France. Outre la France, sept autres pays seront aussi dans le rouge : la Grèce (-4,2%), le Portugal (-2,3%), l'Espagne (-1,5%), l'Italie (-1,3%), les Pays-Bas (-0,8%) et la Slovénie (-2,0%).
Un tableau bien sombre

La Commission anticipe par ailleurs un dérapage du déficit public à 3,9% du PIB cette année et 4,2% l'an prochain. En février, elle anticipait un déficit de 3,7% cette année et 3,9% en 2014. Quant au gouvernement français, qui a demandé à ses partenaires de repousser l'objectif de déficit public sous les 3% de 2013 à 2014, il table sur 3,7% cette année et 2,9% l'an prochain. La dette publique va elle aussi augmenter, anticipe la Commission: de 90,2% du PIB en 2012, elle devrait passer à 94,0% cette année et 96,2% l'an prochain.
Quant au chômage, il devrait se stabiliser cette année à 10,6% mais progresser l'an prochain pour atteindre 10,9%. Sur l’ensemble de la zone euro, il devrait atteindre 12,2 % pour la zone euro. Une situation qui ne devrait pas s’arranger car, même si en 2014 la zone euro devrait renouer avec la croissance (1,2 %), cela ne sera pas suffisant pour inverser la courbe du chômage.
Quant au chômage, il devrait se stabiliser cette année à 10,6% mais progresser l'an prochain pour atteindre 10,9%. Sur l’ensemble de la zone euro, il devrait atteindre 12,2 % pour la zone euro. Une situation qui ne devrait pas s’arranger car, même si en 2014 la zone euro devrait renouer avec la croissance (1,2 %), cela ne sera pas suffisant pour inverser la courbe du chômage.