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Au premier trimestre, la croissance de la Chine est tombée à 8,1%, son niveau le plus bas en près de trois ans, en raison de la morosité de ses grands marchés à l'exportation que sont les États-Unis et l'Europe. Pékin table sur une croissance de 7,5 % pour 2012, soit un taux bien inférieur aux deux années précédentes : 9,2 % en 2011 et 10,4 % en 2010. En avril, la croissance de la production industrielle, des importations, des exportations, des investissements en capitaux fixes ainsi que le volume des nouveaux prêts avaient tous diminué. De son côté, la Banque mondiale a abaissé mercredi dernier sa prévision de croissance pour le pays. En 2012, l'institution prévoit une progression du PIB chinois de 8,2 %, contre 8,4 % précédemment.
L’activité manufacturière en baisse

L'indice PMI (Purchasing Managers Index) des directeurs d'achat de HSBC s'établit provisoirement à 48,7 en mai, contre 49,3 en avril. Un indice supérieur à 50 indique une expansion, et un chiffre inférieur à ce seuil une contraction. Il s'agit du septième mois de recul consécutif de cet indicateur. Cette nouvelle érosion de l'activité est due à la détérioration dans le domaine des exportations. La faiblesse de la zone euro a pour l'instant été le principal facteur tirant vers le bas le secteur des exportations en Chine.
"Cela appelle des mesures d'assouplissement économique plus audacieuses, étant donné que l'inflation continue à ralentir", déclare Qu Hongbin, principal économiste d’HSBC pour la Chine. Pour lutter contre le ralentissement de l'économie, Pékin devrait d'ailleurs accélérer le processus d'approbation des investissements d'infrastructure.
"Cela appelle des mesures d'assouplissement économique plus audacieuses, étant donné que l'inflation continue à ralentir", déclare Qu Hongbin, principal économiste d’HSBC pour la Chine. Pour lutter contre le ralentissement de l'économie, Pékin devrait d'ailleurs accélérer le processus d'approbation des investissements d'infrastructure.