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Malgré 80 milliards d'euros de bénéfices en 2010 (soit un retour au niveau d’avant crise), les sociétés du CAC 40 continuent de maintenir la pression sur les salaires. Les négociations annuelles obligatoires (NAO) pour l’année 2011 vont bientôt se finir et, dans son ensemble, les salariés en sortent perdants. Pourtant, de nombreux indicateurs devaient laisser espérer un retour des hausses salariales. Le premier est que l’inflation est de retour. La deuxième est que les grands groupes vont mieux comme le prouve le chiffre de cette semaine.
Si la consommation risque de pâtir de ce phénomène, on connait au moins deux personnes qui se réjouira de la prudence (ou de la gourmandise) des entreprises. La premières est Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Ce dernier craint un "effet de second tour". C’est-à-dire que, dans un contexte inflationniste, une hausse des salaires entrainerait dans un second temps une hausse des prix, entrainant alors l’économie dans un cercle vicieux. La deuxième personne est notre ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Elle estime qu’il ne doit y avoir hausse des salaires que s’il y a hausse de la productivité.
Si la consommation risque de pâtir de ce phénomène, on connait au moins deux personnes qui se réjouira de la prudence (ou de la gourmandise) des entreprises. La premières est Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE). Ce dernier craint un "effet de second tour". C’est-à-dire que, dans un contexte inflationniste, une hausse des salaires entrainerait dans un second temps une hausse des prix, entrainant alors l’économie dans un cercle vicieux. La deuxième personne est notre ministre de l'Economie, Christine Lagarde. Elle estime qu’il ne doit y avoir hausse des salaires que s’il y a hausse de la productivité.
4,7 % de hausse salariale chez L’Oréal
Certaines entreprises font néanmoins exceptions. Il est donc opportun de le souligner. Les banques, toujours elles, font parti des secteurs les plus généreux. Dans ce secteur, la hausse salariale moyenne s’élève à 4 %. Dans les autres secteurs, on retrouve, par ordre décroissant les entreprises suivantes : L’Oréal (+ 4,7 %), EDF (3,95 %), Total (3,5 %) et PSA Peugot Citroën (3 %).