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À Londres, l’annonce a fait l’effet d’une bombe. Et pour cause, personne ne s’y attendait. Les bonus 2009 supérieurs à 25 000 livres de la City seront taxés à 50 %. Cet impôt exceptionnel a été annoncé par le chancelier de l’Echiquier, Alistair Darling, lors de son rapport prébudgétaire.
Quelque 20 000 banquiers seraient concernés, dont 5 000 gagneraient plus de 1 million de livres, selon des estimations récentes de lord Myners, le ministre chargé du centre financier londonien. La mesure devrait être votée la semaine prochaine car elle a le soutien des conservateurs.
En France, si l’on en a longtemps parlé, rien n’a été encore fait. Preuve que les pays anglo-saxons savent réguler quand il le faut. Car l’objectif de cette mesure est bien la régulation du marché financier. En taxant les bonus, le gouvernement espère ainsi inciter les banques à renforcer leur capital plutôt que de rémunérer leurs employés. En 2008, les bonus distribués à la City ont atteint 4 milliards de livres, contre 10 en 2007. Pour 2009, cette somme devrait atteindre 6 milliards de livres.
Quelque 20 000 banquiers seraient concernés, dont 5 000 gagneraient plus de 1 million de livres, selon des estimations récentes de lord Myners, le ministre chargé du centre financier londonien. La mesure devrait être votée la semaine prochaine car elle a le soutien des conservateurs.
En France, si l’on en a longtemps parlé, rien n’a été encore fait. Preuve que les pays anglo-saxons savent réguler quand il le faut. Car l’objectif de cette mesure est bien la régulation du marché financier. En taxant les bonus, le gouvernement espère ainsi inciter les banques à renforcer leur capital plutôt que de rémunérer leurs employés. En 2008, les bonus distribués à la City ont atteint 4 milliards de livres, contre 10 en 2007. Pour 2009, cette somme devrait atteindre 6 milliards de livres.
Les banques cherchent des moyens de tricher
De plus, pour faire plaisir au grand public, l’argent collecté par ce nouvel impôt, servira à financer des formations pour les jeunes chômeurs. La réponse des banquiers n’a pas tardé. Ils comptent mettre en place des bonus différés ou versés en action afin de contourner, en partie, la mesure. Autre solution proposée, l’augmentation du salaire afin de faire passer le bonus pour une rémunération normale. Au final, le gouvernement ne table que sur 550 millions de livres.
Les banques ont peur que cette mesure fasse fuir les bons éléments dans des pays plus libéraux en matière de taxation. Ce ne sera pas en direction de la France puisque Nicolas Sarkozy vient d'annoncer que les bonus de 2009 dépassant 27 000 euros seront taxés.
Les banques ont peur que cette mesure fasse fuir les bons éléments dans des pays plus libéraux en matière de taxation. Ce ne sera pas en direction de la France puisque Nicolas Sarkozy vient d'annoncer que les bonus de 2009 dépassant 27 000 euros seront taxés.