Autres articles
-
Pour les Français, une activité physique au travail engendre à 89 % une meilleure santé
-
54 % des jeunes se sentent incapables de gérer leurs finances
-
40 % des salariés affirment que leurs compétences digitales se sont améliorées pendant la crise
-
Trois dirigeants sur quatre prévoient un retour à la croissance en 2021
-
PME : 33 % d'augmentation du chiffre d'affaires grâce au web
Le revenu de solidarité active (RSA) est versé à 2 364 000 foyers allocataires dans la France entière au 30 juin 2014. L’évolution des principaux indicateurs du RSA s’inscrit dans un contexte de fragile éclaircie, marqué par un léger reflux du chômage, malgré une conjoncture économique encore atone.
Un ralentissement de la hausse
Le nombre d’allocataires croît moins vite depuis le deuxième trimestre 2013 : +6 % entre juin 2013 et juin 2014 contre +6,9 % l’année précédente. La revalorisation exceptionnelle de 2 % du barème du RSA en septembre 2013, prévue par le plan pluriannuel de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, a fait entrer dans le dispositif 15 400 bénéficiaires. 7 500 personnes sont passées du RSA activité seul au RSA socle+activité par le jeu de la revalorisation.
Durant cette même période, le ralentissement affecte seulement les effectifs du RSA socle : +5,4 % (dont +0,6 % due à la revalorisation) après +8,1 %. Le RSA activité augmente plus vite : +8,2 % (dont +0,9 % grâce à la revalorisation) contre +2,7 % un an auparavant. Les effectifs du RSA activité jeune poursuivent leur décroissance (-5,7 % entre juin 2013 et juin 2014) dans un contexte économique peu porteur qui durcit l’impact des critères d’attribution fondés sur l’existence d’une expérience professionnelle. La population des allocataires se renouvelle de moins en moins vite. Le taux de rotation du RSA atteint 11,1 % en juin 2014 et baisse depuis 2010.
Durant cette même période, le ralentissement affecte seulement les effectifs du RSA socle : +5,4 % (dont +0,6 % due à la revalorisation) après +8,1 %. Le RSA activité augmente plus vite : +8,2 % (dont +0,9 % grâce à la revalorisation) contre +2,7 % un an auparavant. Les effectifs du RSA activité jeune poursuivent leur décroissance (-5,7 % entre juin 2013 et juin 2014) dans un contexte économique peu porteur qui durcit l’impact des critères d’attribution fondés sur l’existence d’une expérience professionnelle. La population des allocataires se renouvelle de moins en moins vite. Le taux de rotation du RSA atteint 11,1 % en juin 2014 et baisse depuis 2010.