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Quand football rime avec investissement

30 Décembre 2010
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Quand football rime avec investissement
Organiser une Coupe du monde de football, ce n’est pas donné à tout le monde. Edition après édition, les coûts liés l’organisation et aux développements des infrastructures ne cessent de flamber. L’Afrique du Sud avait dû investir 11,4 milliards de dollars, soit 232 dollars par personnes. Avant de toucher le jackpot, il faut savoir mettre la main à la poche. Les trois prochains pays organisateurs (Brésil : 2014, Russie : 2018 et Qatar : 2022) en savent quelque chose. Passage en revue des grands investissements qu’ils ont prévus. Des chiffres qui donnent le tournis.

Brésil : les infrastructures, premières gagnantes

400 millions de dollars seront consacrés à la rénovation du mythique stade de Maracana, situé à Rio. Les travaux, maintes fois repoussés, ont débuté cet été.

600 dollars. C’est la somme qui sera investie dans la rénovation de la zone portuaire de Rio.

40 000. C’est le nombre de chambres qui devraient être disponibles à Rio au moment de la Coupe du Monde. Aujourd’hui, on en dénombre seulement 19 000.

3 milliards de dollars seront investis dans la rénovation des aéroports de Rio de Janeiro et Sao Paulo.

Russie : la corruption en toile de fond

2,1. L’indice de perception de la corruption selon l'ONG Transparency International s'élève à 2,1 en Russie alors que la moyenne mondiale est à 5. La Russie est ainsi classée 154e sur 178 pays notés. Dans un tel contexte, la gestion des investissements pose évidemment bien des problèmes.

7 milliards d’euros. C’est le montant que souhaite investir dans la rénovation des 13 stades où se dérouleront la Coupe du monde.

37 milliards de dollars. Au vu de la taille de la Russie, certains analystes estiment qu’il faudra investir 37 milliards de dollars dans les infrastructures. La rénovation des routes consommerait la moitié de ce budget.

Qatar : l’or noir finance le ballon rond

65 milliards de dollars. C’est le montant total qu’investira le pays, selon une estimation de Merrill Lynch. Cela représente près de la moitié de son produit intérieur brut annuel de 2010.

9. C’est le nombre de stade que le pays devra construire. Il en rénovera trois autres. La Fifa a obligé le Qatar a mettre en place des systèmes de climatisation afin de faire à des températures qui atteignent souvent les 50°.

80 %. Le pétrole et le gaz représente 80 % des recettes du Qatar. Elles seront allégrement utilisées pour financer ces investissements que la majorité des analystes peinent à voir rentabiliser.

11 millions de dollars. C’est la somme qu’aurait touchée Zinedine Zidane pour soutenir la candidature du Qatar.

1 million. C’est le nombre de touristes qu’accueille annuellement le Qatar. Il espère, grâce à l’effet Coupe du monde, pouvoir doubler ce nombre avant 2022, le multiplier par 10 en 2022 avant d’atteindre une moyenne de trois millions de touristes par an après l’organisation de l’événement.



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