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Le besoin en fonds de roulement, source de croissance

12 Juillet 2012
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Selon l'enquête "Du cash pour la croissance" réalisée par PwC, une bonne gestion du besoin en fonds de roulement (BFR) est source d’une croissance saine et durable. Défini comme le cash nécessaire au financement du cycle d’exploitation, le BFR est la clé d’une gestion saine de l’entreprise. D’après les conclusions de la nouvelle enquête de PwC , les entreprises européennes les plus performantes sur la gestion de leur BFR entre 2007 et 2011 ont réussi à financer leur croissance et à libérer du cash, et ce malgré un contexte économique morose.

Financer sa croissance

Le besoin en fonds de roulement, source de croissance
L'étude révèle en effet, qu'en dépit d'une hausse du chiffre d'affaires de 40 %, les entreprises les plus performantes, c'est-à-dire le quartile supérieur ou le premier quart, maintiennent l'augmentation du BFR à un niveau bien inférieur à celle de leur chiffre d'affaires. Les meilleures entreprises européennes ont ainsi réduit leur BFR de 109 millions d’euros en moyenne. A contrario, les moins performantes, soit le quartile inférieur ou le dernier quart, ont augmenté leur BFR tant en valeur absolue que relative, ce qui représente une hausse moyenne de 271 millions d’euros par entreprise.

"Le BFR représente une opportunité considérable pour les entreprises de libérer du cash de leur bilan et de fonctionner au quotidien de manière plus efficace. Les entreprises qui le gèrent le plus efficacement sont en mesure de financer leur croissance et de générer de la trésorerie, contrairement aux entreprises qui le gèrent moins bien et doivent donc trouver d’autres ressources pour financer leur croissance" , explique François Guilbaud, directeur au sein de PwC.

Les entreprises françaises à la traîne

Alors que les entreprises européennes les plus performantes voyaient leur BFR réduit de 109 millions d’euros en moyenne par entreprise, le BFR des meilleures des entreprises françaises a lui augmenté plus vite que leurs ventes, à hauteur de 145 millions d’euros en moyenne par entreprise. Dans le même temps, les moins performantes des entreprises françaises ont vu leur performance se dégrader en moyenne plus de 4 fois plus que pour les meilleures gestionnaires nationales.

L’étude s’intéresse également aux écarts de performance par pays entre les meilleures et moins bonnes performances. L’écart moyen par entreprise représentait 380 millions dans l'ensemble de l'Europe, le plus faible étant constaté en Europe centrale (56 millions d’euros), le plus élevé en Espagne et au Portugal (735 millions d’euros). Ces différences s’expliquent par les marges d’amélioration variables selon les pays, qui vont de 22 % au Royaume-Uni et en Irlande à 40 % dans les pays d'Europe du Sud. La marge de progression des entreprises des pays d'Europe du Nord compte parmi les moins élevées car elles ont traditionnellement un BFR plus faible, essentiellement en raison de la culture d'entreprise locale et des diverses modalités de paiement qui s'y appliquent.

Des améliorations sont possibles

Au total au niveau européen, 480 milliards d’euros, soit 738 millions d’euros par entreprise, auraient pu être libérés si les entreprises les moins performantes avaient eu une gestion de BFR aussi bonne que celle des meilleures. Des performances qui ne pourront s’améliorer que par la mise en place effective des bonnes pratiques. Selon PwC, les entreprises les plus performantes en matière de BFR actionnent quatre leviers fondamentaux :

• les conditions commerciales,
• la mise en place et l’aménagement des politiques, processus et procédures,
• le contrôle de la conformité par rapport aux conditions commerciales, politiques et procédures définies, notamment via des indicateurs précis,
• et le développement d'une culture cash.



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