Economie et société - Les clés pour comprendre l'actualité

Finance durable : une compétition intra-européenne de plus en plus forte

23 Janvier 2020
Rémi Lepage
Notez



Novethic dévoile les grandes tendances du marché européen des labels finance durable marqué par une activité intense en 2019. En moins d’un an, le nombre de fonds labellisés a doublé pour atteindre plus de 800 fonds en fin d’année, et le volume d’encours couvert a été multiplié par 3. Autre tendance forte, l’exclusion de la majorité des énergies fossiles qui devient quasi-systématique au sein des référentiels de la dizaine de labels, à l’exception du label ISR français.

DES LABELS EN PLEIN ESSOR

Le paysage européen des labels de finance durable a été marqué en particulier par la publication de la première liste de fonds du standard belge Towards Sustainability, et la campagne de promotion d’ampleur du label ISR français sur les bus parisiens, les deux poids lourds de ce panorama européen. Si, dans la course au nombre, le label ISR français a repris la tête avec 321 fonds labellisés contre 265, c’est le belge Towards Sustainability qui l’emporte d’un milliard avec 139 Mds€ d’encours contre 138 Mds€ pour le label ISR. La compétition est forte entre les différents pays de développement de la finance durable, chacun espérant imposer son standard.
 


UN POINT COMMUN : L'EXCLUSION DES ÉNERGIES FOSSILES

Si l’exclusion des énergies fossiles est un préalable pour les labels environnementaux, elle est aujourd’hui pratiquée par tous les labels de finance durable, à l’exception du label ISR français. Les seuils appliqués par les standards ESG comme l’Allemand FNG et le belge Towards Sustainability varient mais restent exigeants. Au-delà du charbon, chaque référentiel offre des distinguos très techniques entre les différents modes de production et d’extraction d’énergie, que le panorama permet de comprendre. L’application des critères d’exclusion repose généralement sur la part de chiffre d’affaires réalisée dans l’activité exclue par l’entreprise cible.

 

LES LABELS VERTS : UNE NICHE À TAILLE VARIABLE

Les fonds verts restent minoritaires dans l’offre de fonds labellisés. On en compte une trentaine en Europe pour près de 15 Mds€ d’encours. En outre, le référentiel du label « hybride » Nordic Swan permet de récompenser les fonds ESG justifiant d’une part verte conséquente. Leurs méthodologies sont assez proches. Elles reposent sur la combinaison de deux stratégies pour garantir les qualités environnementales des fonds : la référence à une taxonomie d’éco-activités dans laquelle un pourcentage donné du fonds doit être investi. Le travail d’analyse de Novethic montre que les seuils sont extrêmement variables.



Nouveau commentaire :
Facebook Twitter






Regroupement de crédit sur rachat-credit-entre-particulier.com
La loi Hamon






Facebook
Twitter
Viadeo
Mobile
Rss

Inscription à la newsletter








Lexique de Sciences économiques et sociales


À vous de jouer...

Vous aimez écrire ? décrypter l'actualité économique ? et donner votre point de vue ? Alors soumettez vos articles à Économie et société. Pour cela, envoyez vos propositions à redaction@economieetsociete.com


Mentions légales :

Éditeur : Économie et société - SIREN : 804 336 667 - Siège social : 55 avenue Gambetta 78400 CHATOU - Tél. : 01 75 26 57 97 - Directeur de la publication : Vincent Paes
Hébergeur : SAS OVH - 2 rue Kellermann BP 80157 59100 Roubaix - Tél. : 09 72 10 10 07
Date de création : 3 septembre 2017 - Tous droits réservés (2007-2023)