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Alors que son PDG, Henri Proglio, s’enlise dans une affaire sans fin avec Veolia, EDF est en train de vivre une véritable révolution : la réforme du marché de l’électricité. Dévoilée la semaine dernière par le gouvernement, elle met à mal la stratégie du groupe. EDF serait contraint de donner accès, à un tarif régulé, à ses concurrents 30 % de son énergie issu du nucléaire. Trouver un prix d’équilibre prendra du temps. De son côté, EDF demande 46 euros le mégawatt heure tandis que ses concurrents en proposent 35 euros.
Le groupe français craint que la négociation de ces tarifs ne prenne pas en compte les investissements nécessaires dans le nucléaire. En 2010, ils devraient atteindre 7,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 100 % par rapport à 2004. Résultat, EDF souhaite augmenter ses tarifs envers les particuliers. Pour le moment, le gouvernement s’est dit opposé à tout débat sur une éventuelle hausse.
Le groupe français craint que la négociation de ces tarifs ne prenne pas en compte les investissements nécessaires dans le nucléaire. En 2010, ils devraient atteindre 7,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 100 % par rapport à 2004. Résultat, EDF souhaite augmenter ses tarifs envers les particuliers. Pour le moment, le gouvernement s’est dit opposé à tout débat sur une éventuelle hausse.
Les tarifs français figurent parmi les plus bas d'Europe
Pourtant, du côté du groupe français, cette hausse semble inévitable. Selon certaines sources internes dévoilées par Les Echos, elle pourrait atteindre 24 % entre 2010 et 2015. Les tarifs français figurent parmi les plus faibles d’Europe. En France, le tarif moyen par KWh s’élevait à 11,5 centimes d’euros, contre 14,3 au Royaume Uni et 22,3 en Italie. Une stratégie qui pourrait coûter chère à la direction du groupe. Le prédécesseur d’Henri Proglio, Pierre Gadonneix, en avait perdu son poste.