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L'annonce du non remboursement des dettes de Dubaï a semé un vent de panique sur les bourses. La faillite d'un État serait-elle possible ? Voilà qui a de quoi inquiéter à l'heure où l'ensemble des pays industrialisés s'endette massivement.
Mais que l'on se rassure, l'effondrement de la Bourse relève, dans ce cas, du pure fantasme. Car, si l'effondrement d'un État souverain est rarissime, celui de Dubaï est encore moins envisageable. Il dispose en effet un atout de poids : soin voisin Abu Dhabi qui fait également parti des Émirats arabes.
Mais que l'on se rassure, l'effondrement de la Bourse relève, dans ce cas, du pure fantasme. Car, si l'effondrement d'un État souverain est rarissime, celui de Dubaï est encore moins envisageable. Il dispose en effet un atout de poids : soin voisin Abu Dhabi qui fait également parti des Émirats arabes.
Échanges de bons procédés
Voisin au petit soin qui craint qu'une faillite de Dubaï remette en cause la dynamique de la région. Pour éviter cela, Abu Dhabi s'est dit prêt à mettre la main à la poche. On ne sait pas encore le montant mais il dispose de moyens quasi illimités. L'aide d'Abu Dhabi ne sera d'ailleurs pas une première. Il avait déjà déboursé 10 milliards en février dernier pour aider Dubaï.
Pour faire cela, il dispose de réserves pétrolières qui représentent près de 8 % des réserves mondiales. Mais depuis quelques années, Abu Dhabi a su se diversifier en s'imposant dans la sphère financière. Adia, le fonds souverain d'Abu Dhabi, est le plus important du monde, avec des actifs évalués à 650 milliards de dollars avant la crise. Un montant à revoir bien sûr à la baisse. Néanmoins, cela laisse de la marge.
Surtout lorsque l'on compare aux besoins de Dubaï. L'an prochaine, le service de la dette de Dubaï s'élèvera à 13 milliards de dollars. Mais cette main tendue ne se fera pas sans contrepartie. Qu'exigera Abu Dhabi de son voisin ? Il en profitera surement pour s'infiltrer au capital des nombreuses infrastructures qui se sont développés et qui font défauts à Abu Dhabi. Le Dubaï Port est le quatrième port de conteneurs de la planète. De quoi expliquer sa générosité. Et oui, rien n'est gratuit en affaires.
Pour faire cela, il dispose de réserves pétrolières qui représentent près de 8 % des réserves mondiales. Mais depuis quelques années, Abu Dhabi a su se diversifier en s'imposant dans la sphère financière. Adia, le fonds souverain d'Abu Dhabi, est le plus important du monde, avec des actifs évalués à 650 milliards de dollars avant la crise. Un montant à revoir bien sûr à la baisse. Néanmoins, cela laisse de la marge.
Surtout lorsque l'on compare aux besoins de Dubaï. L'an prochaine, le service de la dette de Dubaï s'élèvera à 13 milliards de dollars. Mais cette main tendue ne se fera pas sans contrepartie. Qu'exigera Abu Dhabi de son voisin ? Il en profitera surement pour s'infiltrer au capital des nombreuses infrastructures qui se sont développés et qui font défauts à Abu Dhabi. Le Dubaï Port est le quatrième port de conteneurs de la planète. De quoi expliquer sa générosité. Et oui, rien n'est gratuit en affaires.