Autres articles
-
Produits structurés : pourquoi un tel engouement ?
-
Les marchés financiers reculent à nouveau
-
Les marchés financiers restent hésitants après les réunions de la Fed et de la BCE
-
Montée de l’aversion au risque interrompue par des résultats meilleurs que prévu
-
La hausse des rendements offre l’opportunité d’améliorer le profil des portefeuilles
L’environnement de marché est en train d’évoluer. Les indicateurs macroéconomiques récents indiquent un raffermissement de l’inflation, dans le sillage de la reprise des cours du pétrole. Dans ces conditions, les investisseurs peuvent s’interroger sur l’orientation des taux obligataires : arrive-t-on prochainement au terme des politiques ultra-accommodantes ? Les taux obligataires ont-ils atteint leur point bas, à partir duquel il faut envisager un rebond ?
Remontée des taux
L’équipe Actions Européennes de l’UBP considère le scénario d’une remontée des taux et a mis en place une stratégie dite « barbell », pour y faire face. « Au sein de nos portefeuilles, nous avons renforcé l’exposition aux moyennes capitalisations d’une part, aux thèmes ‘value’ et ‘reflation’ d’autre part » explique Rob Jones, co-Directeur de la gestion Actions Européennes. Une corrélation est historiquement observée lors des séquences de remontée des taux obligataires : les secteurs cycliques, à l’image du secteur de la consommation, ont tendance à surperformer en bourse quand les taux d’intérêt remontent.
L’équipe procède à un arbitrage en cédant des large caps, au profit de mid caps au potentiel de croissance des bénéfices supérieur. Concernant les positions value, l’exposition aux actions des secteurs des matières premières et pétrolier, privilégiée depuis début 2016, est aujourd’hui élargie à d’autres secteurs. « Nous avons ainsi progressivement renforcé la pondération des valeurs issues du secteur industriel et de quelques positions sur les marchés émergents, notamment dans le secteur bancaire. Nous constatons actuellement une amélioration significative des résultats de certaines de ces valeurs, pour la première fois depuis de nombreuses années » relève ScottMeech, co-Directeur de la gestion Actions Européennes. Au sein de sa stratégie actions européennes, l’équipe de gestion surpondère actuellement les titres issus des secteurs financiers, des biens de consommation et de l’industrie par rapport à l’indice MSCI Europe. En revanche, elle sous-pondère les titres des secteurs de l’information et technologie, des télécommunications et des utilities.
L’équipe procède à un arbitrage en cédant des large caps, au profit de mid caps au potentiel de croissance des bénéfices supérieur. Concernant les positions value, l’exposition aux actions des secteurs des matières premières et pétrolier, privilégiée depuis début 2016, est aujourd’hui élargie à d’autres secteurs. « Nous avons ainsi progressivement renforcé la pondération des valeurs issues du secteur industriel et de quelques positions sur les marchés émergents, notamment dans le secteur bancaire. Nous constatons actuellement une amélioration significative des résultats de certaines de ces valeurs, pour la première fois depuis de nombreuses années » relève ScottMeech, co-Directeur de la gestion Actions Européennes. Au sein de sa stratégie actions européennes, l’équipe de gestion surpondère actuellement les titres issus des secteurs financiers, des biens de consommation et de l’industrie par rapport à l’indice MSCI Europe. En revanche, elle sous-pondère les titres des secteurs de l’information et technologie, des télécommunications et des utilities.