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Selon le dix-septième rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre, les difficultés de logement concernent plus que les sept cent mille personnes dépourvues de logement personnel, dont cent trente-trois mille sans domicile fixe, selon l'Insee. 3,6 millions de personnes sont non ou très mal logées, et plus de 5 millions de personnes supplémentaires sont en situation de réelle fragilité de logement à court ou à moyen terme. Au total, ce sont donc 8 millions de personnes qui sont concernées par la crise du logement.
Vivre avec moins de 500 euros une fois le logement payé

Affiche publicitaire de la Fondation datant de 2008
Des chiffres qui font échos à ceux publié par l'Insee en 2006. A l’époque, plus de 4,2 millions de ménages vivraient avec moins de 500 euros mensuels une fois le logement payé. Et la crise n’a pas dû améliorer la tendance. Au contraire, selon la Fondation, elle a joué un rôle d'accélérateur, avec "la fragilisation des ressources des ménages", doublée de "l'augmentation considérable du coût du logement". "Le logement est devenu une vraie machine à exclure et à produire des inégalités", conclu Christophe Robert, délégué général adjoint de la Fondation.
Selon la Fondation, il manque entre sept cent mille et huit cent mille logements en France. Or rien n’est fait pour inverser la tendance. À quelques mois des élections présidentielles, la Fondation aimerait que les candidats s’expriment enfin clairement sur ce sujet. Selon elle, la politique du logement jugée "excessivement faible" et parfois "injuste" est aussi une cause de la détérioration de la situation. "La ligne générale des politiques a été de soutenir de façon inconsidérée les marchés immobiliers", explique Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation.
Selon la Fondation, il manque entre sept cent mille et huit cent mille logements en France. Or rien n’est fait pour inverser la tendance. À quelques mois des élections présidentielles, la Fondation aimerait que les candidats s’expriment enfin clairement sur ce sujet. Selon elle, la politique du logement jugée "excessivement faible" et parfois "injuste" est aussi une cause de la détérioration de la situation. "La ligne générale des politiques a été de soutenir de façon inconsidérée les marchés immobiliers", explique Patrick Doutreligne, délégué général de la Fondation.