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Selon une étude d’Euler Hermes, les pays émergents représentent, en 2009, 52 % de la production mondiale, contre seulement 35 % en 2000. Sur la même année, l’Europe et les Etats-Unis sont passés de 40 % à 18 %. En 2009, la part de marché des pays développés a reculé de deux points dans le volume du commerce mondial et de presque 5 points dans la production industrielle mondiale. Résultat : les destructions d’emplois ont été massives. Ces pays ont perdu plus de 10 millions d'emplois en 2009. A elle seule, l'Europe de l'Ouest a perdu 3,4 millions d’emploi.
La crise conjoncturelle a accéléré ce mouvement structurel. Le taux de croissance de 12 % du produit intérieur brut (PIB) chinois au premier semestre 2010 vient confirmer cette tendance. Face à la montée en puissance de ces nouveaux géants, les pays membres de l'OCDE semblent affaiblis. Ainsi, la production industrielle de la zone euro est revenue à son niveau de 1999.
La crise conjoncturelle a accéléré ce mouvement structurel. Le taux de croissance de 12 % du produit intérieur brut (PIB) chinois au premier semestre 2010 vient confirmer cette tendance. Face à la montée en puissance de ces nouveaux géants, les pays membres de l'OCDE semblent affaiblis. Ainsi, la production industrielle de la zone euro est revenue à son niveau de 1999.
Ironiquement, le futur des pays développés dépendra des pays en développement
Malheureusement pour les pays développés, les principaux soutiens à la reprise (restockage des entreprises et plans de relance gouvernementaux) commencent déjà à s’essouffler. L’environnement économique s’annonce donc sombre. D’autant plus que la crise a entraîné une augmentation fulgurante des déficits publics. Pas moins de 1150 milliards d’euros, soit une hausse de 5 points du PIB. Paradoxalement, la reprise de l’économie des pays développés dépendra donc de la vigueur de la croissance des pays développés. Le rapport de force est définitivement inversé.