Autres articles
-
Mode : la fréquentation en magasin recule de 17 % par rapport à 2019
-
95 % des entreprises vont augmenter leurs salariés en 2023
-
70,8 % des salariés ont déjà offert un cadeau de Noël à un collègue
-
89 % des Français sont favorables au commerce international
-
56 % des jeunes sont en recherche de sens dans leur vie professionnelle
Parmi les salariés du secteur privé ayant été arrêtés plus d’un mois dans l’année pour maladie, 15 % des femmes et 11 % des hommes sont au chômage ou inactifs l’année suivante (contre, respectivement, 7 % et 4 % des salariés qui n’ont pas eu d’arrêts maladie).
Les congés maternité moins pénalisants

Ce constat n’est pas seulement attribuable à une moindre qualité des emplois occupés par les personnes en mauvais état de santé. Il témoigne d’un effet pénalisant des arrêts maladie sur les trajectoires professionnelles, aussi bien chez les femmes que chez les hommes. Cet effet est d’autant plus marqué que la période passée en arrêt maladie est longue.
Les congés maternité sont plus souvent suivis d’une année d’inactivité que les arrêts pour longue maladie, mais les femmes qui se maintiennent en emploi après une naissance reprennent, en majorité, une activité sans interruption. Lorsqu’ils retrouvent un emploi, les anciens chômeurs et les inactifs ont moins d’arrêts maladie que les autres salariés en emploi, signe qu’ils anticipent les risques de trajectoires professionnelles dégradées associés à ces arrêts de travail.
Les congés maternité sont plus souvent suivis d’une année d’inactivité que les arrêts pour longue maladie, mais les femmes qui se maintiennent en emploi après une naissance reprennent, en majorité, une activité sans interruption. Lorsqu’ils retrouvent un emploi, les anciens chômeurs et les inactifs ont moins d’arrêts maladie que les autres salariés en emploi, signe qu’ils anticipent les risques de trajectoires professionnelles dégradées associés à ces arrêts de travail.