48 % des Français ont prévu de partir en cette fin d’année (vs 54 % en 2021). Néanmoins, 21 % d’entre eux sont encore incertains et cela dépendra pour une grande majorité de leur budget (53 %). Quant aux 52 % qui ont déclaré ne pas partir cet hiver, c’est principalement parce qu’ils ne le font jamais en cette saison (63 %) puis pour des raisons budgétaires (29 %). Une petite minorité évoque des raisons professionnelles (7 %).
2 Français sur 3 estiment que la dégradation du pouvoir d’achat a un impact négatif sur leur budget vacances : en augmentation depuis septembre. Concernant les impacts négatifs sur le budget vacances, seule la dégradation du pouvoir d’achat est ressentie plus fortement par les Français depuis la rentrée : 72 % vs 67 %. Après la fin des ristournes à la pompe, le prix des carburants pèse toujours sur le budget vacances de Noël pour près d’1 Français sur 2 (47 %). Ce qui reste un taux élevé mais en nette diminution par rapport au mois de septembre (60 %). Même constat pour la pression des coûts de l’énergie qui tombe à 46 % (vs 63 % en septembre) et celui des produits alimentaires (41 % vs 54 %).
| Fin novembre | Septembre* |
Dégradation du pouvoir d’achat | 72 % | 67 % |
Hausse du prix des carburants | 47 % | 60 % |
Hausse du prix de l’énergie (gaz/électricité) | 46 % | 63 % |
Hausse du prix de l’alimentation | 41 % | 54 % |
* l’enquête avait été réalisée du 22 au 28 septembre 2022 avant les impacts des grèves dans les raffineries qui ont commencé le 27 septembre
La question du pouvoir d’achat est centrale dans le quotidien des Français et une dégradation sévère de ce dernier pourrait amener 42 % des répondants à renoncer à leurs vacances cet hiver. Vient ensuite la perspective de grèves dans le secteur des carburants avec 40 % des vacanciers qui ne prendraient pas le risque de partir sans être sûrs de pouvoir rentrer chez eux.
La COVID n’a pas disparu des préoccupations des Français et en cas de recrudescence de l’épidémie, 31 % renonceraient à voyager. La guerre en Ukraine recueille 11 % des suffrages. Néanmoins 21 % de ceux qui prévoient de partir déclarent que rien ne les ferait renoncer à leurs vacances.
Malgré un ressenti moins négatif de l’impact du coût des carburants sur le budget vacances par rapport à cet été, les conséquences de leur coût se sont aggravées. Le pourcentage de ceux qui indiquent qu’elle les incite à partir moins loin a considérablement augmenté (71 % vs 47 %). On note une hausse plus modeste de ceux que la flambée des prix de l’essence incite à faire des économies sur d’autres postes (sorties, loisirs…) : 70 % vs 63 % en juillet. La tendance est identique pour ceux qui déclarent qu’ils se déplaceront moins une fois arriver sur leurs lieux de vacances : 68 % vs 65 % cet été. Ils sont même un quart à estimer qu’elle les empêche de partir cet hiver.
Pour 1 Français sur 2, le budget sera identique à l’an dernier. En revanche, 39 % le revoient à la baisse contre seulement 11 % qui vont l’augmenter pour conserver des prestations identiques ou supérieures à l’hiver 2021.
71 % de ceux qui partiront pour ces vacances de fin d’année déclarent qu’ils devront faire des économies. Par rapport à cet été, les économies sont plus drastiques sur la quasi-totalité des postes notamment sur l’hébergement et la destination sélectionnée. Les économies porteront ensuite sur les activités.
| Fin novembre | Eté 2022 |
Restauration | 57 % | 51 % |
Hébergement moins cher | 53 % | 19 % |
Destination moins onéreuse (station moins connue…) | 41 % | 23 % |
Partir moins loin/moins longtemps | 41 % | 28 % |
L’augmentation des coûts énergétiques dans les stations fait craindre une augmentation des forfaits pour 70 % des skieurs et une fermeture des pistes pour 49 % d’entre eux. En conséquence, plus de 69 % vont privilégier des stations plus accessibles financièrement. Ce qui est nettement supérieur à la moyenne, toutes destinations confondues, de ceux ayant déclaré qu’ils allaient faire des économies en choisissant une destination moins chère (station moins connue… soit 41 % comme on vient de le voir).
Premier enseignement de l’étude, les Français sont généreux avec leurs collègues ! Ils sont en effet 70,8% à avoir déjà offert un cadeau de Noël. A l’inverse, 68,4% des répondants indiquent avoir déjà reçu un cadeau de Noël de la part d’un(e) collègue de travail. En termes de budget moyen accordé pour un cadeau de Noël à un collègue :
● 34,8% des sondés précisent y consacrer entre 5 et 10€
● 39,4% y consacrent entre 11 et 15€
● 16,7% y consacrent entre 16 et 20€
● 9,1% y consacrent plus de 21€
Deskeo a également voulu savoir si la direction jouait le jeu pour Noël ! Il ressort que 81,9% des entreprises organisent (ou ont déjà organisé) un repas spécial pour l’occasion. 70,8% des entreprises vont même plus loin en organisant des activités autour de Noël :
- 6,1% des répondants ont déjà participé à la journée du pull de Noël
- 22,6% des répondants ont déjà participé à un Secret Santa au bureau
Enfin, côté décoration, il semble que les entreprises françaises jouent bien le jeu ! 58,3% des salariés français déclarent que leur entreprise décore « un peu » ses locaux à l’occasion des fêtes. 26,4% précisent qu’elle décore « beaucoup » ses locaux. 15,3% ne décorent quant à eux pas leurs locaux.
La période de Noël rapproche-t-elle les équipes ? A en croire les résultats de l’enquête menée par Deskeo, c’est un peu mitigé ! 39,4% des salariés ont ainsi l’impression que les équipes sont « un peu » plus soudées pendant la période de fêtes. 14,1% précisent que les équipes sont « beaucoup » plus soudées. Enfin, 46,5% confessent qu’elles ne sont pas plus soudées qu’avant.
Tous ces budgets sont en hausse en 2021 par rapport à 2020, sauf celui des Néerlandais qui baisse très légèrement de 0,90%. A noter qu’en France, en 2020, ce montant s’élevait à 71,2€ Mds d’€ et à 73,8 Mds d’€ en 2019.
En cette année particulière et en pleine crise du COVID, le pouvoir d’achat est évidemment au cœur de cette fin d’année. En effet, pour 30% des Français, il s’agit de leur préoccupation principale, devant leur épanouissement personnel et familial (27%), leur santé (21%), leur travail (10%) et l’écologie et l’environnement (10%). Toujours concernant les thématiques liées à l’argent, près d’1 Français sur 2 estime qu’en un an, sa situation financière n’a pas changé (47%). 39% des français estiment qu’elle s’est détériorée et 13% qu’elle s’est améliorée.
Élément très intéressant du sondage commandé par RetailMeNot France et mené par YouGov : plus d’1 Français sur 2 estime que la crise sanitaire et économique a changé ses habitudes d’achats. 49% ont ainsi supprimé les achats superflus (55% de femmes contre 43% d’hommes) alors que 14% accordent plus d’importance à leurs achats plaisir.
Thomas Sauzedde, Directeur Général de RetailMeNot France :
“La France se place comme un acteur majeur en Europe avec une troisième place occupée derrière la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Les Français prévoient de dépenser près de 74 Milliards d’€ sur cette fin d’année, en progression de 3,2 points par rapport à 2020. Néanmoins, le pouvoir d’achat est au centre des préoccupations des consommateurs, on observe l’ancrage de l’achat malin à tout prix : consommer de manière plus raisonnable, plus ciblée et surtout en promotion. Malgré un contexte compliqué avec la crise sanitaire, les Français veulent faire plaisir et se faire plaisir tout en contrôlant leur budget.”
En ce qui concerne le budget alloué aux cadeaux, 34 % des Français envisagent une enveloppe comprise entre 100€ et 249€, et 29 % entre 250€ et 499€. Avec une plus faible représentativité, 15 % ne dépasseront pas les 99€ et 11 % iront entre 500€ et 999€. Les plus généreux ou les plus aisés ne seraient que 3 % à dépenser plus de 1 000€.
Si le magasin reste un canal d'achat encore plébiscité par 69 % des Français, ils sont également 56 % à acheter via leur PC et 42 % via leur smartphone ou tablette. En revanche, pour dénicher leurs cadeaux, les Français font davantage de recherches en ligne : 56 % le font sur leur PC et 50 % via leur mobile contre 45 % en magasin physique. Autre fait majeur, si le desktop est utilisé autant pour la phase de recherche que pour l'achat, le mobile perd encore quelques utilisateurs au moment de convertir.
« Nous le voyons de plus en plus, l'expérience en ligne se doit d'être optimale. Non seulement pour faciliter les recherches des acheteurs mais également pour booster le drive to store. Le web reste un canal d'information majeur et continue d'accompagner les magasins traditionnels, sans les gêner, bien au contraire. Les Français peuvent être en recherche d'information sur un canal et acheter sur un autre, tous ces différents canaux se répondent. Si certains e-commerçants sont déçus par la conversion sur mobile à la lecture de leurs outils Analytics, ils peuvent être rassurés par le fait que la recherche d'information sur smartphone va aussi générer des achats en magasin ou sur un site internet », a commenté Thibault Geenen, CEO & fondateur de Ferpection.
Pour faire un choix parmi tous les cadeaux possibles, trois critères sont considérés comme extrêmement importants par les Français :
N°1 : le prix (35 % de représentativité)
N°2 : la qualité et la durabilité (25 %)
N°3 : la flexibilité pour les retours ou les échanges (21 %)
Le cadeau idéal sera donc un produit de qualité, durable, facilement échangeable et pas cher !
Le jour de Noël ne se déroule pas de la même façon pour tout le monde. En effet, si pour la plupart des Français c'est un jour férié, beaucoup de métiers continuent à être en activité. Ainsi, 95 % des personnes en CDI et 89 % des travailleurs en CDD auront la chance d'être à la maison en famille pour ouvrir leurs cadeaux. En revanche, ce ne sera pas le cas que pour 38 % des intérimaires ou en travail temporaire et 44 % des saisonniers qui seront au travail ce vendredi 25 décembre. A noter que 21 % des intérimaires et 39 % des saisonniers sont encore dans l'expectative, certainement à cause de la crise sanitaire.
Allez-vous travailler ce vendredi 25 décembre ? | ||||
Réponses | CDI | CDD | Temporaire, Intérim, partiel | Saisonnier |
Oui | 3 % | 5 % | 38 % | 44 % |
Non | 95 % | 89 % | 41 % | 17 % |
Je ne sais pas | 2 % | 6 % | 21 % | 39 % |
Prêt(e) à travailler ?
Pour les CDI et CDI, travailler le jour de Noël ne fait pas vraiment partie de leurs objectifs. En effet, seulement 29 % des CDI et 31 % des CDD se déclarent prêts à être en activité le 25 décembre. Par contre, pour 62 % des intérimaires et 75 % des saisonniers, bosser le jour de Noël n'est pas un problème du tout.
Si non, seriez-vous prêt(e) travailler ce vendredi 25 décembre ? | ||||
Réponses | CDI | CDD | Temporaire, Intérim, partiel | Saisonnier |
Oui | 29 % | 31 % | 62 % | 75 % |
Non | 71 % | 69 % | 38 % | 25 % |