Economie et société - Les clés pour comprendre l'actualité

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3 Décembre 2009
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Taux de change

Pour analyser les cours du change, on peut prendre en compte :
- les taux de change nominaux bilatéraux : ceux qui se forment sur les marchés des changes entre devises, aux prix courants.
- les taux de change effectifs : évalué au regard d’un panier de devises.
- et les taux de change réels : exprime la valeur de la monnaie d’un pays A en termes de pouvoir d’achat de la monnaie d’un pays B.

Le taux de change le plus révélateur est le taux de change effectif réel. On distingue cotation au certain et à l’incertain.

Détermination du taux de change :
- la théorie de la parité des pouvoir d’achats (PPA)
- la théorie de la parité du taux d’intérêt (PTI) : il existe une relation inverse entre le taux d’intérêt sur une monnaie et le cours du change de cette monnaie.
- Influence de la balance de paiement : supposons qu’un pays connaisse un déficit de sa balance des paiements, sa monnaie sera d’avantage offerte que demandée, et par conséquent, le taux de cette monnaie se dépréciera.
- Surréaction des taux de change
- Bulles spéculatives.
- La méthode chartiste (regarde l’évolution passée et essayer de prédire l’avenir : comme tout le monde applique la même méthode : prévisions auto réalisatrices)

Taylor

La direction scientifique des entreprises, 1911
Taylorisme : organisation scientifique du travail. Mise en musique par Ford, avec la chaîne de montage en 1913.

Tönnies (Ferdinand)

Communauté et société, 1887
L’état de communauté caractérise les relations sociales basées sur l’affectivité et l’esprit de groupe, en relèvent les relations familiales et les connaissances.

L’état de société caractérise les relations formelles, artificielles et fondées sur l’intérêt individuel, il relève d’une politesse indifférente.

Travail et relations sociales

Division et organisation du travail :
- puissance productive (Adam Smith)
- fondement de la solidarité sociale (Durkheim : La division du travail social, 1893)
- rapports d’exploitation et de domination (Marx)

Travail et société

Le travail, un vecteur de l’intégration sociale ? Il y a l’intégration familiale, scolaire, professionnelle, sociale, politique, culturelle. Mais le travail est un inducteur qui traverse ces champs, c’est un principe, un paradigme, quelque chose qui se trouve dans les diverses intégrations concernées et qui donc rend possible l’intégration des intégrations sans faire disparaître les différences et les conflits. Yves Barel fait du travail le foyer autour duquel s’ordonnent les autres intégrations (Cf. Halbwachs : théorie du feu de camp).

Le travail, une valeur centrale ?
"En ayant développé, comme nous avons l’habitude en France, un grand débat simpliste « pour ou contre la fin du travail" » avec ses sous questions oiseuses : le travail est-il vraiment central ou non ? Les individus sont-ils en train de se détacher ou non du travail ? Peut-on vraiment vivre sans travail, il me semble que nous avons éviter de nous poser les vraies questions", Dominique Méda.

Union Européenne

Pose le problème des mouvements migratoires entre les pays, mais plus précisément c’est la question du travail, de protection sociale, de niveau de revenu qui est posée (l’Europe sociale)
Ces différences entre les états membres offrent des opportunités nouvelles pour délocaliser : salaires plus faibles, protection sociale limitée et une imposition des profits plus modérée. On parle alors de dumping social au fiscal.

Le cinquième élargissement (2004) donne une nouvelle actualité à la dialectique élargissement/ approfondissement et à l’idée d’Europe à plusieurs vitesses. Une voie moyenne peut cependant résider dans le développement de « coopération renforcée ». Cette approche est prévue dans le projet de constitution européenne ; elle permet à des pays (au moins 1/3 des membres) de renforcer leur coopération dans les domaines qui ne sont pas de la compétence exclusive de l’Union) sans que l’accord de la totalité des pays ne soit nécessaire. Ne résout cependant pas le problème d’une Europe à plusieurs vitesses.

Une autre question importante pour le futur de l’union européenne est celle de la gouvernance.
Pisani-Ferry donne deux conceptions de l’intégration possible pour l’Union Européenne :
- souveraineté collective : Europe des nations.
- fédéralisme concurrentiel qui envisage la construction européenne comme une compétition organisée des acteurs. fédération européenne

Pour Pisani Ferry, la période de compromis s’achève notamment avec le traité de Maastricht (principe de subsidiarité : objectif désigné par les États) et l’élargissement : rapproche d’une logique de fédéralisme concurrentiel. Pour l’instant, il n’y a pas de choix clair par les instances européennes ce qui expose à un risque d’enlisement.

Le budget de l’Union européenne reste faible bien qu’elle se soit dotée d’un véritable système budgétaire et fiscal propre (droit de douane, TVA, prélèvements agricoles et contribution des pays en fonction de leur PIB) qui la fait moins dépendre des Etats membres.

Union européenne : les institutions

Les différentes institutions de l'Union européenne sont :
- La commission : rôle de type gouvernemental.
- Le conseil : ministres des affaires étrangères
- Le parlement : ses pouvoirs restent consultatifs, c’est pourquoi on parle de déficit démocratique.
- La cour de justice
- La cour des comptes
- Conseil économique et social.

Union européenne et politique économique

J.P, Fitoussi, La règle et le choix, 2002.

L’Europe impose des règles au lieu de laisser le choix. Cette situation conduit à édicter des règles du jeu aux États membres qui se livre à la concurrence chacun voulant remporter le plus possible pour attirer les entreprises les plus rentables, les gens mieux formés et renvoyé les problèmes chez le voisin.

- politique monétaire unique
- politique budgétaire qui reste, pour l’essentiel, de la compétence des Etats membres.
- Politique structurelle aussi du ressort de l’Etat (principe de subsidiarité).

Cette situation empêche la mise en place d’une véritable policy mix : « paralysie des politiques macroéconomiques ». (Cf. Pacte de stabilité et de croissance).

Union européenne et relation monétaire

1949 : Union européenne des paiements UEP, mis en place par Triffin (Cf. dilemme). Quel bilan peut-on en faire ? Expérience réussi mais on doit remettre dans le contexte : forte croissance économique. Pour certains économistes cela ne peut pas servir d’exemple pour montrer que ce type de système est meilleur que celui en place.

1ère tentative : 1972- 78, le serpent monétaire européen :
Lorsque les marges de fluctuation pour le taux de change passent à plus ou moins 2.25% (accord de Washington de décembre 1971), les Européens réagissent par la mise en place du serpent monétaire européen. Le serpent devant rester dans ce tunnel délimité par les 2.25%. Mais à partir de mars 1973, le serpent sort du tunnel. Les tensions au sein du serpent sont donc très fortes. L’Europe dans la tourmente monétaire : du serpent monétaire au SME.

Seconde tentative : les Système monétaire européen :
Système monétaire européen : 1978/1979 : le SME s’organise autour d’une unité de compte européenne : european currency unit : l’ECU (European currency board) qui est un panier de monnaie européenne. Les marges de fluctuation sont de plus ou moins 2.25%.

Troisième essai : le passage à la monnaie unique en Europe :
Phase 1 : Traité de Maastricht en 1992 : taux d’inflation limitée, taux d’intérêt, déficit budgétaire, dette publique et taux de change.
Phase 2 : 1994 : mise en place Institut monétaire européen (IME) qui prépare BCE.
Phase 3 : passage à la monnaie unique.
Phase 4 : disparition complète des autres monnaies

Le pacte de stabilité et de croissance (traité d’Amsterdam, 1997) : entre en vigueur en 1999 :
- le déficit ne doit pas dépasser 3%
- la dette ne doit pas dépasser 60% du PIB
- Inflation limitée

Trop sévère : depuis 2005 sont admis des dépassements "limités et temporaires".

Unité de consommation

Autres articles
On divise le nombre de ménage par le nombre d’unité de consommation, selon l’échelle de l’OCDE, on attribue 1 uc au premier adulte, 0,5 aux personnes de 14 ans et plus et 0,3 aux enfants de moins de 14 ans.

Urbanisation

96% des Français vivent actuellement dans des "zones de peuplement industriel et urbain" au sens de l’INSEE.


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