Depuis plusieurs mois, les structures publiques de tous types sont confrontées à de nombreuses cyberattaques. En septembre dernier, la mairie de Caen a, par exemple, subi une attaque d’envergure qui a fortement impacté ses services internes et externes. Le coût de l’attaque et sa prise en charge se situerait autour de 100 000 à 300 000 euros. Pour d’autres, comme la Mairie de Bondy attaquée en 2020, la facture peut être plus salée et peut perturber leur fonctionnement interne pendant de nombreux mois, voire des années.
Les risques auxquels s’exposent les collectivités locales sont également accentués par la transition numérique et l’adoption du télétravail qui peuvent avoir de lourdes conséquences comme la perte de données ou la défiance des citoyens. Afin de s’en prémunir, il est primordial de penser à des usages numériques plus sûrs et plus vertueux pour assurer une protection généralisée, sécurisant donc l’ensemble des structures publiques (services municipaux, crèches, bibliothèques, etc.).
Dès lors, il est nécessaire d’identifier et sécuriser tous les équipements connectés au réseau de la collectivité et qui accèdent à Internet (ordinateurs, serveurs, objets connectés type caméras, bornes wifi, téléphones IP, etc..). Il est indispensable aussi d’authentifier tous les collaborateurs et usagers et de mettre en place un dispositif de détection et de filtrage performant pour être très réactif en cas de cyberattaque.
Attention également à prendre en compte une dimension de souveraineté dans sa réflexion. En effet, les collectivités sont des structures qui échangent des données particulièrement sensibles. Les solutions utilisées par les entités publiques doivent alors respecter différents critères comme les recommandations de l’ANSSI ou encore la législation en vigueur : CNIL, RGPD, etc... Sur ces points, les concepteurs de technologies français proposent de réelles garanties.
Dernier point, le facteur humain est également un enjeu majeur en terme de cybersécurité ; il est indispensable d’informer et de former ses élus et agents aux bonnes pratiques de sécurité numérique, de sensibiliser son personnel et ses administrés aux usages informatiques à risques (partage de mots de passe, usage pro/perso des outils numériques, …). Le facteur humain est bien souvent le point d’entrée utilisé par les cyberattaquants pour accéder au système informatique de la collectivité.
Au même titre que les chefs d’entreprise, les élus doivent donc s’emparer du sujet de la cybersécurité et choisir les bonnes options pour ne pas subir des cyberattaques qui pourraient avoir de grandes conséquences pour leurs administrés. Il incombe aux éditeurs français de les accompagner dans leurs démarches en leur proposant des dispositifs et solutions prenant en compte leurs spécificités : peu de moyens, peu de ressources et peu de connaissances en sécurité informatique. C’est à cette condition que les collectivités pourront évoluer dans une sphère numérique de confiance.
A propos de l'auteur : Pierre-Alain Lasserre est chargé du développement Secteur Public chez Ého.Link.
Dans certains départements, la date limite de dépôt de sa déclaration d’impôt a été atteinte et tous les départements français seront dans ce cas dès le début du mois de juin. Il reste encore quelques jours à la majorité des contribuables pour remplir leur déclaration en ligne. Cependant, comme chaque année, les Français seront nombreux à ne pas avoir fait leur déclaration à temps. Comment réagir dans ce cas-là ?
La déclaration de cette année est une déclaration charnière puisqu’elle marque l’entrée officielle de la France dans un prélèvement de l’impôt à la source. Résultat, les Français ont été nombreux à faire appel aux services d’un cabinet d’experts-comptables pour les aider à s’assurer de tout faire correctement et de ne pas être trop ou pas assez imposés.
L’État a donc anticipé cette situation en octroyant un délai supplémentaire aux cabinets d’experts-comptables pour déposer les déclarations de leurs clients. Ils ont donc jusqu’au 25 juin pour remplir la déclaration de leurs clients et il est donc possible de passer par leurs services en cas de retard. Si vous ne connaissez pas de cabinet, rendez-vous simplement sur cabinet-d-expertcomptable.com.
S’il est trop tard pour utiliser l’astuce du cabinet d’experts-comptables ou que vous n’avez tout simplement pas les moyens ou l’intérêt fiscal de vous payer ce genre de service, vous devez alors vous manifester le plus rapidement possible auprès de l’administration fiscale. Cependant, il n’est pas possible de le faire sur Internet, mais nous y reviendrons plus tard.
Dès votre premier jour de retard, vous serez redevable d’une majoration de 10 % du montant de l’impôt ainsi que de taux d’intérêt de 0,2 %. Ensuite, 10 % de majoration supplémentaire et 0,2 % d’intérêt supplémentaire seront appliqués chaque premier jour de chaque mois de retard. Vous avez donc tout intérêt à ne pas laisser traîner la situation et à assumer votre retard le plus rapidement possible.
Une fois que la date limite de dépôt de votre déclaration de revenus pour l’année 2018 est dépassée, vous serez obligé d’envoyer un formulaire papier. Si vous avez reçu votre feuille de déclaration préremplie et vous n’avez alors plus qu’à la retourner au centre des impôts de votre logement au 1er janvier 2018.
En revanche, si vous aviez opté pour le tout dématérialisé, vous allez devoir télécharger le formulaire de déclaration 2042 et l’envoyer au centre des impôts de votre domicile. Si vous avez le moindre doute et que vous ne souhaitez pas prendre le risque de perdre plus de temps, rendez-vous directement au centre des impôts avec tous les papiers qui vous semblent nécessaires pour déposer votre déclaration en main propre.