Véhicules d’entreprise : l’électricité a le vent en poupe

2 Aout 2017
Rémi Lepage



Le marché des véhicules d’entreprise continue d’afficher des résultats en dents de scie. Après avoir enregistrée une solide année 2016, le premier semestre 2017 s’annonce plus incertain. Des résultats étonnants alors que les ventes aux particuliers ont été très dynamiques notamment au mois de juillet. Ce regain du marché s’explique par le succès des marques françaises : Renault (+34 %), Peugeot (+16,7 %) et Citroën (+13,3 %). 

-1,3 % au premier semestre

Les véhicules d’entreprise n’ont pas su tirer de ce regain du marché automobile. Trois des six premiers mois de l’année ont affiché des immatriculations en repli. Au total, avec 402 937 véhicules immatriculés, les ventes ont reculé de 1,3 %. On est loin de la progression de 13,3 % affiché un an plus tôt. Pour relancer les ventes, les constructeurs offrent désormais aux sociétés un large de gamme avec des réductions intéressantes. Le site http://professionnel.citroen.fr/ recense par exemple les principales offres de la marque française.

Mais ces chiffres globaux cachent des évolutions très différentes en fonction des catégories de voiture. Suite à la mise en place de la déductibilité progressive de la TVA sur l’essence, le mix énergétique des flottes s’est diversifié en direction de l’essence. Sur le premier semestre 2017, les immatriculations de VP et VUL essence ont ainsi augmenté de 2 %. Résultat, l’essence représente 11,3 % de part de marché dans les entreprises.

+12,1 % pour les modèles électriques

Dans le même temps, les ventes de véhicules électriques ont également progressé, avec 5 243 immatriculations au premier semestre 2017, contre 4 678 en 2016, soit + 12,1 %. La part de cette technologie demeure néanmoins faible avec seulement 1,3 % de part de marché. La surprise vient des hybrides qui, malgré la suppression du bonus, fait de la résistance. Les ventes ont ainsi progressé de 6,2 %. Le vrai perdant de ce début d’année est donc le diesel. Avec une baisse des immatriculations enregistrées de 2,2 %, la motorisation reine des flottes automobile est passée de 86 % à 85 % en seulement six mois.
 
 
 

Rémi Lepage