Recouvrement : hausse des impayés

18 Décembre 2012



Dans le cadre de son partenariat avec Contentia, Économie et société vous dévoile les chiffres du Contentia Recovery Index (CRI) du troisième trimestre 2012. Pour rappel, cet indice mesure la capacité des ménages français à rembourser leurs impayés. Après une légère hausse au deuxième trimestre 2012, l’indice repart à la baisse, passant de 93,6 à 88,1, soit son plus bas historique depuis sa création en septembre 2010.

Énergie et assurances

C’est malheureusement une preuve supplémentaire de la mauvaise santé de l’économie française, tant pour les particuliers que pour les entreprises. Il y a plusieurs raisons à mettre en avant pour expliquer la baisse de l’indice en ce troisième trimestre. On constate, d’abord, une augmentation du montant moyen des impayés dans le secteur de l’énergie et dans celui des assurances. La hausse du montant moyen des impayés en assurance est boostée ce trimestre par le secteur BtoB. Les entreprises, elles aussi ont du mal à faire face à leurs impayés et rencontrent des difficultés.

Ensuite, l’insolvabilité augmente en matière de crédit à la consommation tandis que le niveau de procédure de rétablissement personnel refusé passe, lui, à 4 % contre 14 % en septembre 2010. L’insolvabilité et la progression du montant des impayés sur des postes indispensables et vitaux comme celui de l’énergie est un élément préoccupant car c’est un indicateur de fragilisation sur le long terme qui laisse entrevoir, pour les trimestres à venir, de nouvelles dégradations de l’indice.

Un plus bas historique !

Des raisons d’espérer

Néanmoins, deux tendances déjà observées au second trimestre 2012 se confirment. Tout d’abord, les montants moyens des remboursements augmentent. Après une hausse le trimestre précédent (+20 €/mois), nous atteignons aujourd’hui un montant moyen de plan de remboursement de 165 euros. Une augmentation qui montre surtout la volonté des Français d’apurer leurs dettes rapidement dans le contexte difficile que l’on connaît. Deuxième signe encourageant : la baisse des montants des impayés en téléphonie.