Petit sursis pour le système financier

29 Septembre 2011
Gérard Burggraf



Fin de la "rumeur" sur les marchés. La Société générale n'est ni plus, ni moins bien lotie, que d'autres banques françaises. Donc le "coup de tabac" qu'a subi l'indice Cac 40, mercredi après-midi, n'était dû qu'à une "vague" spéculative.Pour autant les "Bancaires" souffrent énormément actuellement, certaines étant très exposées aux risques "Souverains".

52 milliards d’euros d’exposition pour les banques françaises

Voici quelques chiffres à juillet 2011 concernant les banques exposées à des risques sur dettes souveraines, concernant La Grèce, l'Italie, le Portugal et l'Espagne:

- BNP Paribas - montant total cumulé : 30 milliards d’euros
- Crédit agricole - montant total cumulé : 12 milliards d’euros
- BPCE - montant total cumulé : 5 milliards d’euros
- Société générale - montant total cumulé: 5 milliards d’euros

À ce total de 52 milliards, il convient d'ajouter les dettes dites "Privées", dont on ne connaît pas le montant exact, à l'exception des 21 milliards d'euros attribués au Crédit Agricole.

Un délai trop court

Il est bien vrai que toutes ces sommes sont à relativisées par rapport aux résultats prévisionnels de l'exercice 2011. En conclusion la seule exposition sur la Grèce ne peut bouleverser l'architecture du bilan des banques précitées.

En revanche, si un autre des quatre pays précités venaient à faire "Défaut", il deviendrait évident que les banques citées ne pourraient faire face. Alors c'est aux Dirigeants des pays contributeurs, de prendre garde et de s'entendre rapidement, malgré certaines lenteurs législatives. En termes de délais limites, il me semble que les 30 jours à venir sont un ultime sursis pour solutionner les problèmes objets du présent article. Bien court, tout cela !!!

Gérard Burggraf