Les bonnes raisons pour investir dans le diamant

17 Mai 2015
Antoine Balduino



Souvent décrié, l’investissement en diamant est pourtant devenu une variable fiable pour diversifier ses placements. Le diamant est un actif tangible mobilisable à tout instant, y compris en dehors des crises. Non seulement il est rare par ses qualités intrinsèques, mais il se raréfie. Valeur refuge, il est une monnaie d'échange internationale. Voici les trois raisons qui expliquent ce succès.

1- De bonnes performances…

Contrairement aux marchés boursiers, le diamant d’investissement est un actif peu enclin aux spéculations car contrairement aux autres marchés, les banques et les traders ne peuvent pas abuser de ce marché. Résultat, les performances sont stables. Depuis cent ans, il a pris entre 2 % et 3 % par an. Et sur les quinze dernières années, cette performance atteint 6 % !

2- … pour des diamants de qualité

Bien sûr pour atteindre ces niveaux de performance, il faut bien choisir son diamant. Il y a certaines règles à respecter. La première est bien sûr de s'adresser à un acteur fiable. Ensuite, il ne faut pas investir dans le diamant papier, purement spéculatif, mais dans des diamants physiques de qualité. Le diamant d'investissement idéal doit réunir plusieurs caractéristiques: un poids compris entre 0,5 et 2 carats, de couleur incolore ou quasi incolore (D, E ou F), d'une pureté FL, IF, VVS1 ou VVS2. Pour être sûr de votre coup, n’hésitez pas à passer par des intermédiaires comme Diamepargne qui sauront sélectionner pour vous les diamants de qualité.

3- Une fiscalité compliquée mais avantageuse

Si la fiscalité du diamant peut s’avérer compliquée, elle peut être aussi très avantageuse.  En tant que produit d'investissement, il entre dans la catégorie fiscale des bijoux et assimilés. Deux possibilités de régime fiscal s’offre alors à vous au moment de la revente : une taxe forfaitaire de 6 % à chaque revente effectuée, ou une taxe de 34,5 % sur la plus-value, avec une exonération pour toute transaction inférieure à 5 000 euros et un abattement de 5 % par an au-delà de la seconde année, jusqu'à l'exonération totale après vingt-deux ans de détention.
 

Antoine Balduino