"Le mot faillite n'est plus un mot abstrait"

9 Novembre 2011



"Il n'y a pas beaucoup de gouvernements qui, à quelques mois des élections, auraient le courage de prendre de telles mesures. Ces efforts sont nécessaires. Nous voulons protéger les Français contre les graves problèmes auxquels font face d'autres pays européens.

(…) Le mot faillite n'est plus un mot abstrait. Les Français devront se résoudre à faire quelques sacrifices, a prévenu le premier ministre, afin de ne pas avoir à mener un jour une politique imposée par d'autres. Je suis convaincu que son plan va rassurer les investisseurs sur les capacités de la France. Nous ne sommes pas obsédés par les agences de notation", a déclaré François Fillon dans une interview accordée sur TF1.

Un effort de 18,6 milliards d’euros sur deux ans

Le 24 août dernier, lors du premier plan de rigueur, le Premier ministre s’était déjà livré à ce petit exercice. En trois mois, si le discours a changé, dans le fond, tout est identique.

L'effort supplémentaire représente 18,6 milliards d'euros sur les deux prochaines années, dont 7 milliards d'euros en 2012 et 11,6 milliards en 2013. D'ici à 2016, ce sont 65 milliards d'euros supplémentaires qui seront économisés, a annoncé le premier ministre, afin d'arriver à un déficit zéro à cette date. Le premier ministre a également rappelé que le gouvernement tablait sur une croissance de 1 % en 2012, contre 2 % prévu en début d’année et 1,75 % prévu en août. Jusqu’où cela va-t-il aller ?

Voici un petit récapitulatif des mesures prises par le gouvernement

Source : Le Figaro