L'économie solidaire : une nouvelle façon de voir l’économie

5 Décembre 2013
Serge Baillargeon



Depuis quelques années déjà on parle de l’économie sociale et solidaire, un concept qui prend différentes dimensions à commencer par l’économique, le social et même l’environnemental.

Le concept de l’économie solidaire

Comme le démontre le site EconomieSolidaire.com, l’économie solidaire se propose de fournir une réponse différente à l’économie de marché libérale. Les entités qui la composent prennent la forme de coopératives, de mutuelles, d’associations et de fondations, dont les activités se focalisent sur la solidarité et l'utilité sociale. Même l’organisation et la gestion de ces organismes se basent sur un régime démocratique participatif. Le plus souvent les fonds investis dans les entreprises de l’économie solidaire sont partiellement publics et les résultats générés ne sont pas redistribués, mais réinvestis dans des projets d’intérêt général.

Fonctionnement de l’économie solidaire

Les domaines, où l’économie solidaire est la plus active, relèvent du social, de la finance, de l’assurance, de l’éducation et de la santé. Par exemple, quant on veut faire de la finance solidaire comment acheter des actions est une question qu'il faut se poser.

La participation du secteur public prend la forme d’aides aux entreprises, de dotations ou de subventions qui viennent booster le passif du bilan des organismes concernés et qui permettent de lancer une activité et d’encourager la création d’emplois, ce qui revient à combiner l’initiative économique à l’engagement social. En effet le plus souvent les activités des organismes sont axées sur le développement local et la solidarité, la réinsertion et la lutte contre l’exclusion, la protection de l’environnement, etc.

L’économie solidaire s’appuie dans son fonctionnement sur un certain nombre de principes, à savoir la non-lucrativité et la répartition juste et égale des ressources parmi la population locale, la gestion démocratique où chaque personne est représentée par une voix, et ce, indépendamment de son statut et du temps passé au travail, la libre adhésion et la solidarité pour réaliser un projet à intérêt collectif. Ce concept, et contrairement aux modèles libéraux, privilégie la personne sur le bénéfice à réaliser. On donne plus d’importance à l’être humain, qu’il soit actif ou chômeur, et son bien-être et non pas le gain et le lucratif.

Serge Baillargeon