Chômage : la descente aux enfers

29 Novembre 2010



En septembre, le nombre de demandeurs d'emploi dans les catégories A, B et C a augmenté de 28 300 en un mois en métropole pour s'établir à 3,992 millions. Un record depuis juin 1999. Mois après mois, sans exception, il n'a cessé de monter depuis mi-2008, et a augmenté de quasiment un million depuis cette date. Jusqu’où cela ira-t-il ?

Du côté des représentants, on se veut rassurant. Christian Charpy, le directeur général de Pôle Emploi, , anticipe un reflux du chômage à 9 % à la fin de l'année 2011, contre actuellement 9,3% en France métropolitaine selon le Bureau International du Travail (BIT). « On doit bien sûr rester prudent », a-t-il fini par conclure.

Article publié pour la première fois le 28/11/2008

Selon les données communiquées par le ministère de l’Economie, le nombre de demandeurs d'emploi à plein temps et à durée indéterminée (catégorie 1) a augmenté de 2,4 % le mois dernier, à 2 004 500. Le cap des deux millions de chômeurs est ainsi de nouveau franchi. Sur un an, le nombre de chômeurs de catégorie 1 affiche désormais une progression de 4,4 %.

Une hausse de 2,7 % en un an

Si l’on prend la définition retenue par le Bureau international du travail (BIT), le nombre de chômeurs s’élève alors à 2 453 300 personnes, en hausse de 2,7 % sur un an. Suite à l’annonce de ces chiffres, Christine Lagarde, la ministre de l’Economie, a déclaré que "la forte augmentation du chômage en octobre confirme la nécessité d'un plan de relance de grande ampleur". Nous sommes tous d’accord sur ce point. La question est de savoir quel plan mettre en place.