Bâle III : les banques ont besoin de 374 milliards d'euros

24 Septembre 2012




Un manque de 1 800 milliards d'euros

Elle simulait une mise en place des nouvelles normes bancaires au 31 décembre 2011, prévoyant des fonds propres durs (capital social et bénéfices mis en réserve) égaux à au moins 7% de leurs engagements. Pour 29 banques systémiques, c'est-à-dire celles dont la faillite menacerait l'ensemble du secteur, les régulateurs sont allés plus loin. Ils leur ont imposé des ratios de fonds propres durs encore plus élevés, soit de 1 à 2,5 points supplémentaires par rapport aux exigences de base.

Comparé à la précédente étude de juin 2011, le manque à gagner des établissements interrogés s'est réduit de 111,5 milliards d'euros, soit près de 23 %. Les régulateurs ont également analysé le ratio d'endettement, qui ressort à 3,5 %. Ils ont par ailleurs sondé les niveaux de liquidités de 209 banques, faisant état d'un manque de 1 800 milliards d'euros pour ces établissements. Le niveau de liquidités s'est cependant amélioré comparé à la précédente étude de juin 2011, qui faisait état d'un trou de 2 780 milliards d'euros. Les régulateurs du secteur bancaire ont imposé en 2010 à tous les établissements des ratios de fonds propres durs d'un minimum de 7%, afin de les rendre plus résistants à d'éventuelles crises.