2009 : le sacre des smartphones

5 Janvier 2010



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Plus tard, 2009 sera connu comme le début du règne des smartphones. En France, pas moins de 2 millions d’iPhone ont été vendus. Grâce à cette performance, Apple représente près de la moitié du marché hexagonal des smartphones. Au niveau mondial, avec 20 % du marché en valeur, l'iPhone partage la seconde place du podium national avec Nokia. Mais en 2010, la concurrence sera plus marquée. Tous les acteurs du marché souhaitent prendre une part de ce gâteau qui ne fait que grandir.

Microsoft, un temps écarté de ce marché, tente de refaire son retard. Grâce à son Windows Phone, en vente depuis octobre en France, le géant américain espère pouvoir concurrencer Apple et Google. Et pour ce nouvel entrant, les synergies avec le contenu ordinateur sont un atout appréciable. L'intégration des versions mobiles d'Outlook, d'Internet Explorer, de Windows Media Player et de Windows Live est une réussite.

Malgré cela, Apple ne semble pas pouvoir être menacé. La raison ? La richesse de ses applications. L'Appstore d'Apple est une véritable réussite. Aujourd’hui, plus de 25 000 logiciels sont disponibles sur le site de téléchargement. En 2009, il aurait rapporté plus d’un milliard d’euros au fabricant américain.

Smartphones : le média tout en un

En Angleterre, les smartphones ont connu un succès si grand que les réseaux peinent à supporter les échanges qu’ils engendrent. Le premier opérateur de téléphonie mobile britannique, O2, a ainsi reconnu des problèmes à Londres en raison de l’explosion du nombre d’utilisateurs de ces nouveaux téléphones intelligents. La consommation de données a été multipliée par 18 depuis le début de l'année.

Et pour cause, désormais, tout passe par les smartphones. Internet et télévision sont les premiers touchés par ces évolutions. Aujourd’hui, tous les médias tentent de percer pour récupérer des lecteurs. Le Monde.fr et L’équipe.fr ont créé une version « mobile » de leur site. Pas évident, sachant que le contenu et la forme doivent être différents : pas de textes longs et interphases repensées.