L'ensemble des secteurs se sont retrouvés impactés par la crise du coronavirus et si les services des experts-comptables vont de pair avec la vie des entreprises, ils deviennent indispensables en cette période très difficile pour les professionnels. La situation est d'autant plus difficile en raison de l'urgence sanitaire imposée et qui est très contraignante pour les entreprises.
La première tâche que doit réaliser l'expert comptable en cette période de crise, est de limiter les dépenses pour réduire la casse financière des entreprises. Plusieurs solutions s'offrent aux entreprises, l'optimisation budgétaire, le recours aux aides proposées par l'Etat ou les solutions de prêts facilités accordés pour les professionnels.
Il est important pour les entreprises de pouvoir disposer de fonds afin de régler au plus les différentes dépenses, telles que les loyers, ou le paiement des fournisseurs. Parfois, il est possible de négocier des retards de paiement afin d'étaler les remboursements, en attendant des jours meilleurs.
Depuis plusieurs semaines, les entreprises supportent difficilement le poids de la trésorerie et il est difficile d'envisager un avenir radieux, tant la situation économique est problématique. Ainsi, pour certains, il devient obligatoire de ne plus payer les fournisseurs afin de réduire les charges au maximum. La seule solution pour les entreprises est de se lancer dans une traque aux dépenses. D'ailleurs, quand cela est possible, les comptables tentent de rééchelonner les crédits accordés par les banques.
Cette crise sanitaire, même si elle a eu de terribles conséquences pourrait être salvatrice, car elle permettrait de remodeler le businness model des entreprises, qui pourrait ainsi intégrer davantage le numérique dans leur stratégie. En effet, les entreprises ayant optimisé leur environnement vers le numérique, bien avant l'apparition du coronavirus, ont été moins touchées durant cette période de confinement.
Les collaborateurs de ces entreprises ont pu dès le début être réactif et travailler depuis leur domicile au moyen d'outils digitaux déjà opérationnels. Cette période aura donc permis, pour certaines entreprises, de prendre conscience, qu'une digitalisation et l'innovation des services était donc indispensable pour les professionnels.
C'est une opportunité pour les entreprises de changer leur façon de travailler, en utilisant davantage les outils du numériques tout en maintenant l'esprit de collaboration indispensable au travail d'équipe. De nombreux outils de gestion permettent ce travail à distance et le partage des données et notamment Trello. Cette application en ligne vous assistera pour gérer vos projets sous la forme de tableaux Kanban.
"Il est indispensable pour la santé et la sécurité des personnes que les entreprises prennent des précautions mûrement réfléchies, lorsqu'elles réintègreront leurs personnels sur leurs lieux de travail", commente John Forrester, Président du groupe Cushman & Wakefield . "Nos spécialistes des espaces de travail ont réalisé ce guide, en collaboration avec nos départements Etudes, dans le but de faciliter - dans cette situation inédite - le retour massif des collaborateurs sur leurs lieux de travail. Ils proposent des solutions rapides et personnalisables, agiles dans leur mise en œuvre".
Ce guide de préparation à la reprise, s’inspire de la toute récente expérience de Cushman & Wakefield en Chine, qui vient de réinstaller plus de 10 000 entreprises et près d'un million de travailleurs dans les 80 millions de m² d'immeubles que l’entreprise a sous gestion.
Le guide met en valeur les 6 règles indispensables à la préparation de ce retour : les "Safe Six" :
1. Préparer le bâtiment avec la mise en œuvre de procédures de nettoyage, d’inspections avant retour, de contrôles de l’ensemble des installations : systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation, etc.
2. Préparer le retour des collaborateurs en définissant les règles entre travail à domicile / travail sur site et les collaborateurs concernés, tout en anticipant la gestion des équipes et des plannings, avec la mise en place de communications internes régulières auprès des collaborateurs.
3. Contrôler les accès avec l’application de protocoles de contrôle de sécurité et d’hygiène strictes : de l’accueil dans les bâtiments à l’envoi et la réception de courriers et de colis … en passant par l’usage des ascenseurs, ou encore la politique d’accueil des visiteurs.
4. Créer un plan de distanciation sociale en suivant des règles destinées à réduire la densité humaine et à gérer les horaires et les circulations à l’intérieur des espaces de travail.
5. Réduire les points de contact et augmenter le nettoyage : principe des portes ouvertes, politique de clean desk, règles concernant la restauration sur site, nettoyages des espaces communs et des bureaux, etc.
6. Communiquer de manière transparente face à l’appréhension que peuvent ressentir les collaborateurs en retournant sur les sites, et mettre en place des dispositifs de sondage et d’enquête pour qu’ils puissent s’exprimer.
« Notre objectif, en développant l’ensemble de ces conseils, est d’apporter aux entreprises une aide concrète pour gérer le processus de retour de leurs collaborateurs sur les lieux de travail » commente Antoine Derville, Président de Cushman& Wakefield en France. « Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur l’expérience de nos collègues en Chine, qui ont déjà réintégré sur site plus d’1 million de travailleurs et 10 000 entreprises sur la base de tels protocoles. Grâce à nos spécialistes en Project & Development Services et en aménagement d’espaces, nous avons cette capacité à anticiper les évolutions des règles de vie dans les espaces de travail liées aux nouvelles nécessités sanitaires, qui vont désormais redessiner les bureaux de demain ».
« Le retour vers les lieux de travail sera différent pour chaque entreprise, mais les principes listés dans ce guide sont applicables à la grande majorité des propriétaires et occupants d’actifs immobiliers", déclare Christophe Gellé, Président de C&W Design & Build, la filiale de Cushman &Wakefield en matière d’aménagement, «Ce guide définit des règles pratiques et des solutions agiles pour adapter rapidement ses locaux, dans un temps et un budget limités, même si ces conseils peuvent demander, néanmoins, la mise en place de dispositifs spécifiques pour respecter la distanciation sociale (plexiglass de protection, nouvelles signalétiques, produits désinfectants agréés, etc. …). Ces règles pour simples et pratiques qu’elles soient, nécessitent également une vigilance accrue des occupants, afin d’acquérir à terme des réflexes de protection dans les espaces partagés».
A la question : « Comment, quand et dans quelles circonstances les employés commenceront-ils à revenir sur leur lieu de travail, à partir du moment où les problèmes de santé et de sécurité posés par le COVID-19 auront diminué ? »
Dans le cadre de l’étude « What Occupiers Want » (WOW), Cushman & Wakefield et CoreNet Global avaient interrogé début 2020, 200 responsables immobiliers sur les moteurs de leur stratégie immobilières tertiaires, et sur l’impact de la croissance accélérée de leur main-d’œuvre digitale. Cette étude prend aujourd'hui un relief différent compte-tenu de la crise sanitaire du Covid-19 et des impératifs de distanciation sociale. La digitalisation de l'économie apparaît donc comme son corollaire, et devrait logiquement s'accélérer davantage encore. Cette crise rend notre analyse des nouveaux comportements des entreprises encore plus pertinente, ces dernières étant désormais contraintes d'opérer ce changement de paradigme sous peine de rencontrer des ruptures graves dans leur activité voire de disparaître.
Les entreprises devront renforcer leur main-d’œuvre digitale pour atteindre 44 % des effectifs (vs 27 % actuellement), un besoin qui déterminera l’ensemble de leurs décisions en matière d’immobilier d’entreprise. Les multinationales sondées prévoient d’augmenter significativement la part de leurs effectifs composée de talents du numérique (1) pour atteindre un objectif de 44 % (vs un niveau actuel de 27 %). Parmi les entreprises interrogées, près de 500 000 spécialistes du digital devraient être embauchés. Plus largement, les multinationales devront avoir recours à quelque 4 millions de travailleurs du numérique en Europe et quelque 6 millions aux États-Unis.
Face à ce besoin croissant, et à la pénurie existante de main-d’œuvre dans le numérique, les entreprises renforcent de plus en plus leurs stratégies en matière de localisation et d’environnement de travail, afin de répondre aux attentes de cette typologie de collaborateurs. Par conséquent, après des années dominées par la maîtrise des coûts, les talents sont désormais - pour 2020 - au cœur des stratégies immobilières.
Les jeunes experts du numérique accordant une grande importance à la flexibilité de leur lieu de travail et de leurs horaires, les entreprises élaborent donc rapidement des stratégies souples en la matière et diversifient leurs options d’accueil. Outre le télétravail ou les solutions externes comme le coworking, proposer des bureaux attractifs dans des zones denses et dynamiques est un facteur déterminant, en particulier pour les secteurs les plus exposés à la transformation digitale en cours. Les entreprises cherchent aussi de plus en plus à attirer des talents du numérique à l’échelle mondiale, afin de s’adapter en permanence à l’offre locale, et aux viviers de nouveaux talents.
Sans surprise, le confinement a une influence sur le bien-être des Français qui réside essentiellement sur la manière dont ils partagent un même espace familial et sur le manque de vie en extérieur. Si pour 50% d'entre eux, il n'est pas prévu pour l'heure de changer de logement, d'ores et déjà 20% l'envisagent fortement.
Ce changement est essentiellement motivé par la quête d'espace avec 1 Français sur 3 qui exprime le désir d'avoir un logement plus grand et 1 personne sur 4 qui souhaite à présent disposer d'un espace extérieur (balcon, terrasse ou jardin).
L'impossibilité de sortir de chez soi fait naître chez les Français le désir d'avoir un extérieur afin de ne pas se sentir confinés et à l'étroit. Ainsi, pour 36% d'entre eux, la possibilité de disposer d'espace extérieur est devenu l'un des critères les plus importants dans leur projet d'achat. Dorénavant, 1 Français sur 3 souhaite que son bien immobilier soit situé au calme et proche de la nature et logiquement, 17% des Français estiment désormais que la proximité du logement avec le lieu de travail est moins importante pour l'acquisition d'un bien. La réalité post-confinement sera sans doute différente mais ces prises de consciences et ces décisions seront à prendre en compte par l'ensemble de la profession pour amener des projets des réponses aux projets immobiliers des français.