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Assurance-vie : reprise en vue

21 Janvier 2014
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En 2013, l’assurance-vie a renoué avec la croissance en affichant une collecte nette positive. Une première depuis les débuts de la crise financière. L'assurance-vie est une forme d'assurance. En France, elle prend principalement la forme d’un contrat d'assurance décès (capital versé en cas de décès avant le terme du contrat) avec "contre-assurance", c'est-à-dire le remboursement des primes versées pendant la durée du contrat en cas de vie de l'assuré au terme du contrat, et éventuellement majoré des intérêts techniques prévus au contrat.

2013 : 2,7 % en moyenne

Seule ombre au tableau, la rémunération des fonds euros à diminuer et la tendance devrait continuer en 2014. Les contrats en euros, qui garantissent aux épargnants qu'ils retrouveront au moins leur capital à terme, représentent 85 % des encours en assurance-vie. Le taux moyen pour 2013 s’élève à 2,70 %, soit 20 points de base de moins qu'en 2012, selon le cabinet de conseil Facts & Figures. Le constat est encore plus inquiétant sur le moyen terme. Selon la Fédération française des sociétés d'assurances (FFSA), la rémunération moyenne des fonds euros est passée de 4,1 % en 2007 à 2,9 % en 2012.

Certains groupes ont commencé à divulguer le rendement de leurs principaux contrats pour 2013. Et pour le moment, aucun n'échappe à cette tendance. La GMF (3,05 %), la Maif (3,1%) et la Matmut (3,4%) affichent des taux identiques à ceux de 2012. En revanche, chez Axa France, la rémunération est en baisse : 2,70 % contre 2,90 % en 2012. L'Afer, l'une des principales associations d'épargnants, a pour sa part vu le taux de son fonds euros légèrement fléchir, à 3,36 % contre 3,45 % en 2012. Pour en savoir plus sur l’association et les produits d’assurance-vie, cliquez-ici.

Un outil de transmission efficace

Pour autant, la collecte devrait continuer à retrouver des couleurs en 2014. Utile pour investir en Bourse via des sicav ou fonds communs de placement, l'assurance-vie est surtout un formidable outil de transmission. Le souscripteur est en effet libre de désigner les bénéficiaires de son choix et seuls les capitaux supérieurs à 152 500 euros par bénéficiaire sont taxés lorsque les versements ont été effectués avant les soixante-dix ans de l’assuré. De plus, à partir de la huitième année du contrat, les gains ne sont taxés qu'à 7,5 %, après application d'un abattement de 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple.

Seul faiblesse du dispositif : il reste impossible de transférer son contrat d'un assureur à un autre, les assurés mécontents n'ayant d'autre choix que de le clore, et donc de perdre son antériorité fiscale. Dans une période où les performances ne sont pas au top autant bien choisir son assurance-vie dès le départ...


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